mercredi 28 février 2018


Émotion soleil couchant….

Sur le château de Gisors.

Cette paraphrase à l’envers, du célèbre tableau de Claude Monet « impression soleil levant », souligne les points communs et les différences, entre un peintre et un photographe. Tous les deux recherchent les lumières, formes, couleurs….  et s’appliquent à concevoir et faire ressortir une belle composition. Le peintre exprimera, traduira  picturalement et avec son style, à sa façon, ce qu’il voit et ressent, en insérant sur son tableau les éléments qu’il juge nécessaires et seulement ceux-là, en une composition personnelle. S’il reproduit strictement la réalité au trait et au détail près, le résultat risque d’être peu expressif. Autant faire une photo carte postale. Le photographe ne peut pas choisir les éléments à insérer qui s’imposent physiquement à lui. Tout son travail consiste donc à rechercher la meilleure perspective, le meilleur cadrage, sous un bel éclairage. Il ne peut pas modifier l’existant, sauf à la marge, et l’image est ce qu’elle est, sans touche personnelle possible, comparable à la technique du coup de pinceau. Certes, avec les logiciels de retouche, on peut faire beaucoup de choses mais à vouloir trop en faire, on obtient une image totalement artificielle et sans aucune expression. On se limitera donc à la correction de défauts (cadrage prise de vue, élimination de petits objets  disgracieux impossibles à éviter tels une poubelle….) et au traitement raisonnable de l’image brute (balance des blancs, températures de couleur, accentuation, léger effet artistique tel vignetage) et c’est tout. Sinon, autant se mettre à la peinture !! Mais les deux se rejoignent totalement dans l’élément fondamental qu’est la recherche d’une belle lumière si chère à Claude Monet !

Ci-dessous, j’ai admiré le beau coucher de soleil sur le château de Gisors, depuis la route du Bois de Villers. Les quatre premiers clichés ont été réalisés les 25 février 2018, jour glacial de février, avec une lumière pure et transparente (Olympus E-PM2 et Zuiko 42_150 mm f4-5,6 R). Le dernier date d’il y a un an, le 18 février 2017, avec une ambiance radicalement différente, plus diffuse, napée de brume légère (Canon 100D et Kamero 135 mm f2,8 bague d'adaptation).








Lumières glaciales d’hiver

L’hiver est revenu à grands pas, en cette fin février 2018, crispant la végétation qui s’était déjà mise en marche vers le printemps !

Dans une lumière vive, pure et totalement transparente, divers sujet sont présentés :

Paysages  avec un Olympus E-PM2 et un zoom Zuiko 42-150mm f4-5,6R, dont « mon arbre » souvent  photographié à différentes saisons !





Fleurs avec un Olympus E-PM2 et un petit Fujian 35 mm f1,7 (pour caméra de surveillance !) avec bague d’adaptation et bagues macro (beau piqué au centre, douceur latérale et beaux rendus flous d’arrière plan, pour la modique somme de 20€ !!). Les fleurs du jardin semblent se figer dans le froid, les crocus se protégeant en gardant leurs pétales serrés, les pervenches en limitant la floraison à un seul sujet, les primevères en se crispant ! Si cela se poursuit, après la douceur du climat, le jardin perdra une partie de ses couleurs printanières car les fleurs extérieures vont mourir ! Par contre, les pâquerettes, récemment plantées en jardinière et bien exposées, semblent radieuses, tandis que les roses, dans un vase à l’intérieur et en pleine lumière, vivent paisiblement leur vie !!










lundi 19 février 2018

Le printemps en éclaireur!

Premières fleurs annonciatrices du printemps dans le jardin, juste après la neige, et notamment une petite série avec les très jolis crocus (Olympus E-PM2 Zuiko 14-42 f3,5-5,6 II R, un convertisseur macro MCON-P02, et recadrage si nécessaire).













Quelques photos également avec le petit Lumix baroudeur!!






dimanche 11 février 2018


Carte postale hivernale de Trie-Château

Nous avions perdu l’habitude de la neige et même de l’hiver, depuis un certain nombre d’années. Or, les 7 et 9 février 2018, dame nature s’est rappelée à notre bon souvenir, en saupoudrant abondamment une infinité de cristaux glacés sur le pays, comme un nappage de gros gâteau d’anniversaire.  Ce paysage, magique et feutré, ne pouvait qu’inciter à faire quelques photos insolites que j’ai traitées comme des cartes postales. Pour cela, je me suis contenté d’un petit et très simple compact baroudeur étanche  Panasonic  Lumix FT20. Le résultat est certes moyen mais cela évite de détériorer un appareil plus adapté mais non « tropicalisé »,  sous des bourrasques de neige fondante.