lundi 6 janvier 2014

Impressions de flânerie campagnarde


En cette saison, toute randonnée dans nos pays du Vexin, particulièrement vivifiante, s’effectue sous un régime de vents forts, d’averses, d’éclaircies brèves, sur des chemins détrempés et glissants. Mais le spectacle en vaut la peine.  Il n’y a cependant là rien d’extraordinaire à voir mais la simple beauté naturelle, celle qui se trouve à nos pieds et autour de nous, faite de lignes, de formes, de couleurs et de lumières variées et changeantes. Dans ce climat rude, on laisse le réflex à la maison car, non seulement, on le mettrait en danger mais surtout on ne répondrait pas aux canons de la mode, faite de photos ciselées au rasoir, très travaillées et quelquefois faussement originales. Or il n’y a rien de tout cela ici. Je préfère donc m’amuser à capturer des images avec un téléphone portable basique, déjà bien démodé et peu précis. De la sorte, on donne la priorité à la simple sensation visuelle. Ce n’est plus de la photographie mais pas encore de la peinture. Mais cela permet d’essayer d’imaginer comment Claude Monet aurait vu ces paysages. Ces photos ne sont donc que de simples impressions colorées.