mardi 27 novembre 2018


Des photos imprévues…..comme l’Histoire !

Peu de personnes, et peut-être suis-je le seul, utilisent les transports publics pour leur déplacement de proximité à la campagne. Prendre le train pour aller à Chaumont en Vexin ou Gisors n’est certes plus dans les habitudes et d’ailleurs, rares sont les endroits ruraux où existe encore une desserte ferroviaire, quand toutefois celle-ci n’est pas en « perturbation » comme on dit de nos jours ! Comme alternative, aux beaux jours, je chemine volontiers par bois et champs. Quand je suis seul, ce sont mes deux modes de déplacements. Ils me permettent aussi de retrouver un rythme d’antan plus mesuré, quand la vie était certes plus rude mais aussi moins âpre et moins follement trépidante qu’aujourd’hui. Mon "empreinte carbone" se limite donc à ma seule respiration ou presque !

Ceci ne peut évidemment se concevoir qu’à la retraite, tant que la santé « assure » !! Pour les actifs, il n’y a hélas pas d’alternative à la voiture car, soit il n’y a plus de transports publics (patiemment et méthodiquement supprimés) , ou alors avec une desserte très discontinue, aux horaires non compatibles avec les contraintes, notamment professionnelles.  Dans ce contexte, limiter l’usage de la voiture, en théorie souhaitable, s’avère une pure vue de l’esprit. Or, dans notre beau pays, quand nos élites notables veulent nous pousser dans une direction ou nous l’interdire, on taxe dur ! Mais si l’on fait cela, on touche à l’existence même de tout un chacun déjà lourdement chargé en factures vivrières incompressibles et impôts de toute nature qui ont terriblement explosé depuis plus de 15 ans. Acculez  un animal sans fuite possible et il va vous mordre ; c’est aussi simple que cela !! On ne peut qu’être surpris que nos élites urbaines ne soient même plus capables d’un raisonnement aussi élémentaire et implacable.

Ces pensées m’agitaient, en me promenant tranquillement, après avoir quitté mon bien bon médecin, en l’attente de l’heure du train…..peut-être…, dans cette bonne petite ville de Chaumont  en Vexin qui fleure si bon le charme provincial du temps passé, que je me suis replongé, par la pensée , dans le 19ème siècle que j’aime tant. Alors m’est apparue une caricature du très pieux roi Charles X,……représenté en « pieu monarque »...... à enfoncer avec une masse !!!! L’Histoire semble donc se répéter mais…jamais exactement, car lors des trois glorieuses de juillet 1830, à l’inverse,  ce fut plutôt l’élite intellectuelle parisienne contre la province et les ruraux, puis lors des journées romantiques de février 1848, plutôt les ouvriers et étudiants…………..Cela n’est finalement jamais pareil………….Tout en méditant aux servitudes et grandeurs du pays, défilaient devant moi de belles images, soulignées par une lumière de plus en plus déclinante ou celle généreusement dispensée par les candélabres de la ville, le tout nappé dans un fort brouillard.  Mon Galaxy S5, au fond de ma poche (car on ne rencontre pas son médecin avec un vrai appareil photo….,), n’est vraiment pas fait pour une ambiance ténébreuse diffuse. Comme je n’ai pas pu résister à l’envie de restituer cette magie, je vous livre ces quelques clichés, très « amateur », curieux à certains égards, car proches quelquefois du dessin ou de l’aquarelle mais qui traduisent bien une ambiance très poétique, caractéristique de cette jolie petite bourgade de Chaumont en Vexin.

caricature: source Gallica.













vendredi 23 novembre 2018

Ma surprise au salon de la photo!!


En arrivant, j'ai découvert la photo de ma petite fille Julia dans l’exposition « ma photo au salon », parmi d’innombrables autres photos (464 au total) toutes plus belles et intéressantes les unes que les autres. Vivent les amateurs !!
Les photos ci-dessous ont été réalisée avec un Olympus Pen F et zoom 12-40 pro aimablement prêtés par Olympus Europe, du super matériel et un grand merci aux sympathiques animateurs du stand Olympus!!












Eclat d’automne,

Quand la nature revêt sa robe fauve, c’est finalement l’extraordinaire lumière de cette saison qui lui donne cet éclat exceptionnel, avec ses changements infinis, de jour en  jour et d’année en année.  Claude Monet  a d’ailleurs souligné l’importance capitale de la lumière et de ses variations qui s’expriment notamment dans sa série sur les cathédrales de Rouen. C’est elle qui habille si bien ces paysages vraiment très simples pour constituer une infinité de tableaux. Et l’on pourrait bivouaquer  longuement et prendre toujours la même photo laquelle serait toujours nouvelle….(comme celles d’autres années dans ce blog……..).



















samedi 17 novembre 2018


Un jour d’automne,

De Trie-Château à Chaumont en Vexin, avec un  Galaxy S5 au fond de la poche.  

La lumière diffusée par le brouillard donne aux formes et aux couleurs une tonalité bien particulière, en sublimant des paysages simples, en un univers presque surnaturel.