dimanche 30 septembre 2018


Etre amateur………..et le rester !


Franchir le pas et devenir auteur photographe, constitue un objectif souhaité par de nombreux amateurs, aboutissement d’une démarche personnelle et reconnaissance d’un talent.  

Mais devenir professionnel conduit à se frotter à un marché très concurrentiel et en profonde mutation. Le monde de la photo n’en finit plus d’évoluer à grande vitesse, poussé par les énormes progrès techniques. L’intelligence artificielle qui envahit nos smartphones,  permet à tout un chacun de produire des images acceptables et de les partager instantanément.  Ainsi, les bons photographes amateurs sont-ils dorénavant capables de produire de belles photos, avec des appareils accessibles, et même dans certains cas avec des smartphones, eux-mêmes utilisés en complément, par certains pros !  Le marché des appareils photos est en train de se réduire à une simple niche très haut de gamme ou destinée à des mateurs experts, avec le déclin du reflex au profit de l’hybride. Dans ce contexte, comment prétendre vendre des photos, au milieu de millions d’images en circulation sur le net ? Il faut en outre se distinguer de ses confrères, d’où la recherche d’un style personnel qui vire parfois à la caricature. De ce fait, le milieu des photographes professionnels devient un peu un monde bien particulier et assez âpre. Quand on tire ses moyens d’existence de la vente de ses œuvres, ce n’est évidemment pas simple du tout. Alors on se retrouve un peu dans la situation du show business, où le marketing règne en maître, au détriment de toute vraie création ; tel est le risque encouru. Tout ceci ne concerne pas ou moins les photographes animaliers ou de grand reportage, qui témoignent avec des images superbes, des réalités belles ou sinistres de ce monde, au prix d’efforts incroyables et souvent au péril de leur vie. Pour couronner le tout, on se fait immédiatement  saisir par la pieuvre administrative multiforme, en s’inscrivant comme auteur ! Des TPE libérales ne reçoivent –elles pas toujours de l’URSSAF, des demandes de déclarations de revenus avec rappel, dix ans après leur radiation ? Ou encore l'administration fiscale qui envoie des avis d'imposition pour la CFE aux artistes peintres et aux auteurs photographes alors qu'il en sont exonérés par l'article 1460 du code général des impôts.........

Je fais des photos d’abord pour moi et sans chercher à plaire. Je les partage certes volontiers, et accepte toute observation mais sans plus. Je garde ma liberté de création, bonne ou mauvaise car on se cherche toujours,  et cela doit être ainsi. Mes photos sont aussi un support de réflexion sur notre environnement et le monde présent, aussi sont-elles souvent accompagnées d’une petite chronique ou billet d’humeur. Je n’ai pas toujours le temps de faire tout cela, car la disparition de la classe moyenne, au profit d’un marais désocialisé, dominé par une élite lointaine et souvent coupée des réalités de la vie quotidienne, nous conduit à de multiples tâches utilitaires et peu artistiques, comme une majorité écrasante de nos compatriotes. Mais en tant qu’amateur, ce n’est pas déterminant. Je n’ai donc aucune obligation d’originalité, jusqu’à la caricature, pour vendre, et je peux m’affranchir des règles de base, certes judicieuses et intéressantes, mais qui me font souvent penser au plan en trois parties des ancestraux concours de la fonction publique…… ! On y trouve le meilleur et le pire…….Il vaut mieux s’inspirer de la démarche d’authentiques artistes comme Eugène Boudin, le premier à peindre dans la nature, Claude Monet, formidable personnalité ayant tout bousculé au prix d’une passion et d’une énergie incroyables, Wolfgang Amadeus Mozart et sa musique merveilleuse, son extrême fantaisie et son caractère rebelle et en photo Sabine Weiss, etc………………..

Pour finir, je livre ici des clichés pris avec l’un des smartphones les plus décriés pour son horrible qualité photographique ! C’était beau, fort et bref, je l’avais dans la poche dans le jardin………une façon d’être libre et iconoclaste, sachant que les mécènes désintéressés….cela n’existe plus !







lundi 24 septembre 2018


Majesté féline!


Portraits tirés au Galaxy S5. Grâcieux et élégant, le chat change de posture et d’expression à chaque seconde, quand il est en éveil et se sent sollicité, aussi faut-il faire vite….et bien………..et ce n’est pas gagné d’avance !




En ballade, tous les sens en éveil!





samedi 15 septembre 2018


Marketing, marketing, vous avez dit marketing ? (suite)

L’article ci-dessous du photographe new yorkais Chris Corradino  est original et fort intéressant. Même si je ne vends aucune photo et ne vois pas qui pourrait souhaiter m’en acheter….. !, en tant qu’amateur, je partage le même point de vue que ce photographe professionnel. Et d’ailleurs, plus que le type d’outil (aujourd'hui tous les appareils sont performants), le principal est de faire en sorte de bien l’utiliser……Ainsi, certaines photos effectuées avec des appareils « full frame » bien chers et lourds peuvent parfois me décevoir fortement…….


Je conserve certes mon petit Canon 100D avec ses deux zooms de base APSC, simple, efficace et au rendu agréable mais je ne complèterai pas cet équipement.  Je préfère le matériel Olympus léger et très bien construit, au rendu colorimétrique excellent et doté d’optiques très diversifiées et de très bonne qualité, y compris dans la gamme bon marché. Il ne faut pas oublier qu’Olympus est  l’un des leaders  de l’optique médicale.  Le photographe allemand de nature Felix Wesh s’y est d’ailleurs également converti.

A titre de comparaison (photos récentes prises au jardin sauf la première):

Canon 100D zoom de base et bonnette






Olympus E-PM2 zoom de base et bonnette







.........Et en 2008 avec un vénérable compact Olympus.......déjà!




Un patrimoine bien particulier à Trie-Château

Outre ses monuments témoins d’un riche passé,  Trie-Château recèle des curiosités peu usuelles, à l’extérieur du village.

Sur le versant nord du plateau du Vexin, au sein d’un bois touffus car peu exposé aux rayons du soleil (comme l’ubac  en relief alpin), on peut découvrir une allée couverte très bien conservée (dolmen) ainsi qu’une pierre levée (menhir) bien discrète dans le sous bois. En ce début septembre, les dernières fleurs d’été, qui agrémentent le chemin, se jouent des quelques rayons de soleil.








Mais on peut également admirer « le forgeron »,  tout de métal, dominant le village qu’il désigne et près de la nouvelle déviation (photo en février 2018).






mardi 4 septembre 2018


Magie de la baie de Somme

Le pays de baie de Somme, c’est un site géographique exceptionnel , de superbes panoramas, une faune et une flore remarquables mais pas seulement cela, car il recèle aussi un patrimoine historique et culturel d’une rare richesse, dans un environnement rural et urbain bien préservé.

En attestent ces quelques images fugitives évidement non exhaustives, lors d’une visite rapide « en billebaude » le nez au vent, pour goûter l’instant présent!!

Non adepte a priori du smartphone, force est pourtant de constater que, grâce à l’intelligence artificielle développée dans les photophones, c’est un outil bien pratique quand on n’a pas prévu de vraie sortie photo. Et notre déjà ancien Galaxy S5 ne se débrouille pas si mal, à condition de faire attention aux lumières vives qu’il a tendance a brûler !!


La lumière selon Alfred Manessier (vitraux du peintre en l’église du Saint Sépulcre à Abbeville).




Les roses Alfred Manessier (petite roseraie à côté de la porte Jeanne d’Arc de Saint Valéry sur Somme)




Sculptures en dentelle fine de la collégiale Saint Vulfran d’Abbeville




Poésie du canal de la Somme à Abbeville (Saint Vulfran en arrière plan)



Charme délicieux de la vieille ville à Saint Valéry sur Somme (porte Jeanne d’Arc et sa petite roseraie dominant la baie – rue pittoresque parmi tant d’autres – porte de Nevers)







Promenade de Saint Valéry sur Somme