lundi 25 novembre 2019


Amaryllis (Hippeastrum),

une fleur majestueuse en hiver (et aussi fin d’automne !).





vendredi 22 novembre 2019


En cheminant vers Paris et le salon de la photo………..

Que de scènes et de belles images, sur un parcours très habituel sinon banal ! Tout se réinvente pourtant sans cesse à l’infini, et la tentation d’immortaliser, de composer est irrésistible, sans recherche du cliché du siècle. Et quel intérêt cela pourrai-il avoir, eu égard à notre insignifiance, dans l’immense univers !!!

Noël se prépare de plus en plus tôt, dès le début novembre. Il est vrai que cela fait tourner le business plus longtemps ! Pourtant, les Galeries Lafayette font cette année machine arrière, contrairement au Printemps. Mais il est vrai que le marché de ce magasin, élégant et huppé, s’est déplacé vers une clientèle aisée asiatique ou moyen- orientale pour qui Noël est sans signification, que ce soit par sa dimension religieuse ou sociologique ancestrale, ou les deux (le froid, la neige, la période la plus sombre de l’année mais aussi le renouveau proche de la nature, symbolisé par le sapin qui ne perd pas ses aiguilles) ! « Business is business » et les jouets sont partis au 6ème étage........

Au départ, on ne se lasse pas de la vision sur le village de Trie, depuis la gare. Ensuite, l’élégance de la coupole des Galeries garde toute son émotion. Les vitrines du Printemps et les décorations du Passage du havre nous attirent de leurs lumières chatoyantes . Pour finir, on se dépêche d’immortaliser un toujours magnifique coucher de soleil, sur les rives de la Seine, depuis le Pont d’Argenteuil et….au travers des reflets des vitres du Transilien, opacifiées par la crasse et qui ont nécessité un peu de corrections finales !!!! On pense à chaque fois à Monet et aux impressionnistes qui adoraient ces lieux qui ont tant changé depuis lors, et de façon peu favorable ! Sans nul doute, leur palette les ferait néanmoins chanter à nouveau car quelle lumière aurait dit Monet !











Tempête et incertitudes sur le marché de la photo.

De quoi demain sera-t-il fait? Nul ne le sait aujourd’hui. Après un salon, certes riche et intéressant, mais aussi un peu nostalgique, c’est un avis de gros temps à minima, qui s’annonce avec visibilité très réduite. Le marché de l’appareil photo s’est réduit comme une peau de chagrin et doit se réinventer (vers l’intelligence artificielle, la durée et la longévité des batteries etc…..). Dans ce contexte, tout peut arriver en bien ou en mal. Plus personne n’achète d’appareils compacts et les marques montent en gamme sur le réflex et l’hybride, en se réfugiant ainsi à grande vitesse vers un marché de niche, s’adressant à des professionnels et des amateurs très experts (en gros le public du salon de la photo). Vendre de faibles quantités et de très grande qualité,  conduit à des prix très élevés, insupportables à beaucoup d’amateurs experts, ce qui réduira encore le potentiel de marché ! Ainsi, comment pourrais-je, dans le contexte économique actuel,  acheter l’excellent Olympus  OMD EM5 MKIII associé à un 17-40mm ou un 12-200mm, soit un budget d’environ 1800€………surréaliste. Mon EPM2 et mes objectifs d’occasion continueront à faire l’affaire ! Je vous livre deux interview très évocateur de l’excellent « Phototrend » dont je vous recommande la lecture et l’abonnement (gratuit).





mercredi 20 novembre 2019


Mon salon de la photo 2019…………….


…..avec  u n OLYMPUS OM-D E-M5 MARK III et 12-40mm pro puis un 12-200mm prêtés par le stand  de la marque.  Pour l’essayer, je n’ai pas été trop attentif aux réglages, lui ai fait endurer un peu tout ce qu’il ne faut pas faire en matière d’exposition et de dynamique, dans un espace clos peu propice à la réalisation de beaux clichés. Je me suis donc attaché à faire un peu de « street photo » en milieu fermé !! C’est finalement un très bon appareil, capable de sortir de bons « jpeg » directs boîtier, même si je n’utilise d’ordinaire que le RAW. Le coût n’est hélas pas très modéré, même s’il se situe dans la bonne fourchette d’un matériel très bien construit et avec de très bonnes optiques.

En visualisant ces photos, je me suis fait un certain nombre d’observations, concernant le salon et ses visiteurs. Tout d’abord, ce n’est pas la bousculade, même si le vendredi est bien moins chargé que le week-end. Il n’y a plus du tout de promeneurs dilettantes mais essentiellement des professionnels ou des amateurs très connaisseurs, sinon experts. On essaie et se renseigne calmement et sérieusement, et la tenue vestimentaire très « sport », en dit long sur le public des visiteurs, plus accoutumés au sens pratique qu’à la parade ! Les contacts sont sympathiques dans une ambiance studieuse et réfléchie. Regardez les photos et vous serez étonnés du niveau de qualité du public. Les utilisateurs de compacts sont tous passés au smartphone et ne viennent plus. Il est vrai que le smartphone est devenu un sacré concurrent, dans un marché photographique en crise. Les dernières photos, réalisées avec un smartphone de prix modéré, révèlent des clichés qui ne sont pas infamants, ce qui explique cela. Et d’ailleurs des marques et éditeurs renommés ne sont plus présents.

Pour finir, cette année, ma photo au salon n’a pas été sélectionnée. Il est vrai que le niveau de qualité est très élevé mais de toute façon, je n’entre pas vraiment dans les critères, car mes images sont souvent des témoignages ou supports de réflexion, sans recherche d’un style typé, bien éloignés des pratiques à la mode. Je n’en enverrai donc plus les autres années.



















































...............et les trois photos au smartphone!!






...............Et pour finir, ma "photo au salon" proposée et non non retenue.