mercredi 26 juin 2019


Un an déjà !

Il y a un peu plus d’an disparaissait tragiquement Guy-Michel Cogné, directeur de la rédaction de « Chasseur d’Images », aux éditoriaux finement ciselés et attestant de sa connaissance profonde, tant  du monde de l’image, que des faits de société. Sa « bafouille du chef », toujours très attendue, nous révélait aussi un esprit visionnaire de l’évolution du marché de la photo.  La conclusion de son dernier éditorial ci-joint, ouvre ainsi une porte à deux battants, comme un phénomène de société. Il fut en effet l’un des premiers à s’intéresser au smartphone, en tant qu’appareil photo, sans tomber dans le piège de l’outil photographique universel, ce qu’il n’est absolument pas. Or aujourd’hui,  l’appareil avec lequel « on se sent bien » est clairement le smartphone et d’ailleurs, les marques en ont fait leur argument principal ! Des progrès considérables ont été réalisés, sur les objectifs et leur miniaturisation, même si la multiplication de ceux-ci (pour obtenir optiquement différentes focales) tient encore du bricolage, sur les capteurs (dont Sony reste le maître), et surtout dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA). La recherche en IA avance à pas de géant, ce qui pourrait aussi profiter rapidement à certains fabricants  d’appareils photos hybrides « traditionnels » comme Olympus, avec son capteur micro 4/3, déjà doté d’excellentes optiques compactes, autorisant une pratique de qualité de la photo sous toutes ses formes, ce que ne permet pas le smartphone.  Dans ce marché en ébullition, les autres marques photo sont partis dans une fuite en avant d’excellence (grands et excellents capteurs, appareils de haute qualité, optiques exceptionnelles),  avec en contrepartie,  un matériel lourd, encombrant, extrêmement onéreux. Cela risque donc de devenir un marché confidentiel de niche. On imagine tout ce que Guy-Michel Cogné aurait pu nous dire et cela nous manquera !





Exemples de quelques images réalisées avec un Galaxy S5 déjà ancien et des applications tierces gratuites de camera photo sur Google Play. Aujourd'hui on fait nettement mieux avec des matériels très innovants.











mardi 25 juin 2019


Souvenirs de la première Armada de Rouen en 1989,

Intitulée « Les voiles de la liberté », en l’honneur du bicentenaire de la révolution, même si l’Hermione gisait encore au large du Croisic et sa reconstruction à Rochefort pas encore envisagée.
A cette occasion, une visite sur le voilier soviétique Druzhba (tampon sur le dépliant de l’époque) permit une rencontre sympathique avec les cadets russes, au cours de laquelle un petit cadeau modeste, mais de grande valeur symbolique, nous fut offert : un insigne ayant vécu pas mal d’aventures maritimes si l’on se réfère à son aspect. Nous avions aussi échangé quelques pièces de menue monnaie en souvenir, tant les contacts directs entre l’ouest et l’URSS étaient encore rares, malgré la Pérestïoka, mais il y a toujours eu une Histoire et des liens très particuliers entre la France et la Russie. Nous avons conservé précieusement ces souvenirs.





samedi 15 juin 2019


Armada de Rouen 2019

Voici quelques images d’ambiance de cette très grande fête du patrimoine maritime et des marins du monde entier, sous un ciel « normand », ces ciels qu’affectionnaient les impressionnistes et notamment Eugène Boudin qui nous les a si bien restitués !

La diversité des navires présentés exprime fort bien les différentes époques de notre Histoire, avec notamment la reconstitution des bâtiments des 16ème et 18ème siècles (Hermione, Etoile du Roi, El Galeon et Shtandart), dont on découvre avec surprise le gabarit modeste,  pour des missions extrêmes à ces époques, contrastant avec la taille imposante des vaisseaux plus récents.

On soulignera également la très grande attention et gentillesse des marins des marines nationales, notamment russe, mexicaine, marocaine, polonaise et française, sans oublier tous les autres loups de mer !

Les photos ont été faites avec un petit Olympus E-PM2 et un Zuiko 14-42 mm f3,5-5,6 quand il ne pleuvait pas et, à défaut sous les « embruns » normands, avec un smartphone Galaxy S5 utilisant l’application très simplifiée « Pixel3 Lite », appareils déjà anciens !.