lundi 31 décembre 2018


En souvenir de Charles Aznavour !

Cette chanson simple, bon enfant et qui convient quasiment pour toutes les fins de spectacles ou présentations, reprend les expressions et dictons populaires souvent entendus. En fin connaisseur et observateur des gens et de son époque, Charles Aznavour a ciselé des textes qui traduisent bien les tourments, passions et espoirs, replacés dans le contexte contemporain,  chantés sur des musiques explorant tous les styles et arrangées avec beaucoup d’à propos et d’élégance. L’historien retiendra du poète qu’il fut aussi un psychologue et un sociologue de son temps.

(en vous souvenant que ce n’est pas un enregistrement de studio, que je ne fais pas cela tous les jours et que j’y ai consacré le temps minimum………).


https://www.youtube.com/watch?v=CQOjb-bCmo4&feature=youtu.be


vendredi 21 décembre 2018


Meilleurs vœux…… intemporels.

Ce petit extrait de vœux remontant à une dizaine d’années et toujours d’actualité, montre bien, par des défauts bien visibles et acceptables à l’époque,  les progrès techniques énormes réalisés dans le domaine de la photo numérique.  Pourtant, le petit compact Olympus bon marché (Camedia C310 zoom ) qui a été utilisé, produisait déjà des photos de très bonne qualité avec des progrès considérables par rapport aux appareils à pellicule pour amateurs (notamment pour les photos de nuit car tout a été tiré à main levée et sans viseur).  Il faut également souligner que « la trituration» des photos via PowerPont et Videomaker ne les a pas bonifiées…… Au passage, on remarque également des décorations de Noël bien plus belles que de nos jours.


https://www.youtube.com/watch?v=AXjN2l11JlQ&t=21s



Le pont d’Argentueil,

Quand Transilien tousse et peine dans la régulation du trafic, un arrêt prolongé peu rassurant, du train au-dessus de l’eau, nous donne cependant l’opportunité d’une vision exceptionnelle de la Seine au couchant, avec de très belles lumières. Quelques clichés au travers des vitres vaguement transparentes, non pas du fait de l’exploitant mais de la bêtise toujours renouvelée d’une minorité de nuisibles, renforcent encore (si l’on veut être optimiste) la sensation impressionniste de la scène, qui rappelle de loin l’un de mes tableaux préférés de Monet : « impression soleil levant ». Certes, le paysage des bords de Seine a changé, avec Paris Terminal, la route très fréquentée, même s’il n’était pas si idyllique que cela, déjà, au temps des peintres d’extérieur.  Sans nul doute, Monet aurait adoré ce que Transilien a offert à ses voyageurs. Et d’ailleurs, l’ami fidèle Clémenceau ne déclarait-il pas : « chez Monet il y a même le chemin de fer » ? En effet, à la place de la petite route actuelle qui sépare le Clos Normand du Jardin d’Eau, il y avait…….la voie ferrée car, à cette époque, on pouvait aller presque partout en train!   





samedi 8 décembre 2018


Ciels du nord

Ces lignes épurées de paysages simples, cousins du plat pays de Brel, bucoliques dans les collines d’Artois, ni ville ni campagne ou un peu des deux, dans l’ancien pays minier, ponctué des cônes des terrils, sont magnifiés par un ciel grandiose, tantôt radieux, tantôt de jugement dernier.

 Ces paysages dissimulent pudiquement leurs terribles blessures, drames de la mine, répressions  brutales des mineurs en grève, espérance de vie réduite de ces mineurs et l’effroyable « grande  guerre ».  Mais il en reste des cicatrices indélébiles, monuments, noms de rues, cimetières militaires et mausolées, où l’on retrouve toute l’Europe et l’Outre Mer dont le Commonwealth et les USA, ainsi que l’immense et dangereux dépôt des munitions non éclatées, à la « Gueule d’Ours », notamment.

Dans ce contexte, le non respect de la mémoire de tous ces pauvres diables fauchés par l’enfer en pleine jeunesse, exclut à jamais leurs auteurs de la citoyenneté des Hommes de bonne volonté, en invitant à relire « paroles de poilus » et « orages d’acier », ce dernier ouvrage décrivant la région où ces clichés ont été pris.

Les photos ont été réalisés en roulant en voiture comme passager (sauf une) et ne visent pas l’excellence mais comme un témoignage d’éternité.









mardi 27 novembre 2018


Des photos imprévues…..comme l’Histoire !

Peu de personnes, et peut-être suis-je le seul, utilisent les transports publics pour leur déplacement de proximité à la campagne. Prendre le train pour aller à Chaumont en Vexin ou Gisors n’est certes plus dans les habitudes et d’ailleurs, rares sont les endroits ruraux où existe encore une desserte ferroviaire, quand toutefois celle-ci n’est pas en « perturbation » comme on dit de nos jours ! Comme alternative, aux beaux jours, je chemine volontiers par bois et champs. Quand je suis seul, ce sont mes deux modes de déplacements. Ils me permettent aussi de retrouver un rythme d’antan plus mesuré, quand la vie était certes plus rude mais aussi moins âpre et moins follement trépidante qu’aujourd’hui. Mon "empreinte carbone" se limite donc à ma seule respiration ou presque !

Ceci ne peut évidemment se concevoir qu’à la retraite, tant que la santé « assure » !! Pour les actifs, il n’y a hélas pas d’alternative à la voiture car, soit il n’y a plus de transports publics (patiemment et méthodiquement supprimés) , ou alors avec une desserte très discontinue, aux horaires non compatibles avec les contraintes, notamment professionnelles.  Dans ce contexte, limiter l’usage de la voiture, en théorie souhaitable, s’avère une pure vue de l’esprit. Or, dans notre beau pays, quand nos élites notables veulent nous pousser dans une direction ou nous l’interdire, on taxe dur ! Mais si l’on fait cela, on touche à l’existence même de tout un chacun déjà lourdement chargé en factures vivrières incompressibles et impôts de toute nature qui ont terriblement explosé depuis plus de 15 ans. Acculez  un animal sans fuite possible et il va vous mordre ; c’est aussi simple que cela !! On ne peut qu’être surpris que nos élites urbaines ne soient même plus capables d’un raisonnement aussi élémentaire et implacable.

Ces pensées m’agitaient, en me promenant tranquillement, après avoir quitté mon bien bon médecin, en l’attente de l’heure du train…..peut-être…, dans cette bonne petite ville de Chaumont  en Vexin qui fleure si bon le charme provincial du temps passé, que je me suis replongé, par la pensée , dans le 19ème siècle que j’aime tant. Alors m’est apparue une caricature du très pieux roi Charles X,……représenté en « pieu monarque »...... à enfoncer avec une masse !!!! L’Histoire semble donc se répéter mais…jamais exactement, car lors des trois glorieuses de juillet 1830, à l’inverse,  ce fut plutôt l’élite intellectuelle parisienne contre la province et les ruraux, puis lors des journées romantiques de février 1848, plutôt les ouvriers et étudiants…………..Cela n’est finalement jamais pareil………….Tout en méditant aux servitudes et grandeurs du pays, défilaient devant moi de belles images, soulignées par une lumière de plus en plus déclinante ou celle généreusement dispensée par les candélabres de la ville, le tout nappé dans un fort brouillard.  Mon Galaxy S5, au fond de ma poche (car on ne rencontre pas son médecin avec un vrai appareil photo….,), n’est vraiment pas fait pour une ambiance ténébreuse diffuse. Comme je n’ai pas pu résister à l’envie de restituer cette magie, je vous livre ces quelques clichés, très « amateur », curieux à certains égards, car proches quelquefois du dessin ou de l’aquarelle mais qui traduisent bien une ambiance très poétique, caractéristique de cette jolie petite bourgade de Chaumont en Vexin.

caricature: source Gallica.













vendredi 23 novembre 2018

Ma surprise au salon de la photo!!


En arrivant, j'ai découvert la photo de ma petite fille Julia dans l’exposition « ma photo au salon », parmi d’innombrables autres photos (464 au total) toutes plus belles et intéressantes les unes que les autres. Vivent les amateurs !!
Les photos ci-dessous ont été réalisée avec un Olympus Pen F et zoom 12-40 pro aimablement prêtés par Olympus Europe, du super matériel et un grand merci aux sympathiques animateurs du stand Olympus!!












Eclat d’automne,

Quand la nature revêt sa robe fauve, c’est finalement l’extraordinaire lumière de cette saison qui lui donne cet éclat exceptionnel, avec ses changements infinis, de jour en  jour et d’année en année.  Claude Monet  a d’ailleurs souligné l’importance capitale de la lumière et de ses variations qui s’expriment notamment dans sa série sur les cathédrales de Rouen. C’est elle qui habille si bien ces paysages vraiment très simples pour constituer une infinité de tableaux. Et l’on pourrait bivouaquer  longuement et prendre toujours la même photo laquelle serait toujours nouvelle….(comme celles d’autres années dans ce blog……..).



















samedi 17 novembre 2018


Un jour d’automne,

De Trie-Château à Chaumont en Vexin, avec un  Galaxy S5 au fond de la poche.  

La lumière diffusée par le brouillard donne aux formes et aux couleurs une tonalité bien particulière, en sublimant des paysages simples, en un univers presque surnaturel.