lundi 21 décembre 2020

Noël au village!

Un peu de lumière à l'époque le plus sombre de l'année et dans une période pleine d'incertitude..........











vendredi 27 novembre 2020

 Billebaude tranquille...........

entre "chien et loup", dans un calme parfait, avec une impression de seul au monde, pourtant à proximité....!!









vendredi 6 novembre 2020

 Nature et culture

"Les arbres, les animaux, les rivières, chaque partie du monde, retient tout ce que l'on fait et tout ce que l'on dit, et même parfois ce que l'on rêve et que l'on pense".

Vieux sage Amérindien gwich’in d’Alaska

Il faut savoir sentir intuitivement la nature, air, plantes et animaux, car cela nous replace à la bonne hauteur !

Contrairement à tout ce que l’on a pu enseigner, ou faire croire, dans les différentes écoles de pensée ou religions, l’Homme n’est pas au centre de tout mais seulement un élément parmi d’autres, dans la nature, dans l’immensité de l’univers. En cela, je m’oppose totalement à Jean-Jacques Rousseau, mais seulement sur ce point, néanmoins crucial. L’Homme est finalement un mammifère comme les autres, sans plus. Doué de créativité et d’intelligence conceptuelle, sachant faire beaucoup d’outils, il a des qualités que n’ont pas les animaux lesquels, pour nombre d’entre eux, et réciproquement, ont des qualités que nous n’avons pas. Par exemple, un chien dispose d’un odorat exceptionnel qui pourrait apporter une aide considérable dans certains diagnostics médicaux…….? il ne tue pas par plaisir, contrairement aux Hommes. Il est indéfectiblement fidèle et très sensible, tout comme les félins si pudiquement attachés à leur entourage humain ! etc…..

A ce titre, des décisions sous forme d’oukazes, telles que l’interdiction des animaux sauvages dans les cirques, font montre d’un esprit de système binaire qui méconnaît les différentes conditions et réalités de ces activités, où l’on trouve certes le pire, mais aussi le meilleur. Faire le ménage ne signifie pas niveler par le bas, dans une logique perdant/perdant, conduisant à tuer les métiers du cirque. Beaucoup d’éducateurs félins et autres, adorent leurs animaux qui le leur rendent bien, cf les images ci-dessous (Crédit Namayca Bauer artiste, Parc animalier Saint Léger, photos issues de FaceBook). Si la tigresse qui étreint Kid Bauer était mal traitée, d’un coup de patte elle l’éliminerait ! Le monde du cirque participe aussi, à sa manière, à la protection des espèces animales. Il convenait donc de faire sérieusement le ménage, vis-à-vis de pratiques très condamnables de marginaux sans scrupules, plutôt que d’interdire tout.





Hélas, quelques humanoïdes bobos écolos des beaux quartiers et salons parisiens refont le monde en marchant sur la tête. !! Comme disait Voltaire à Rousseau, invitons-les à boire le lait de nos vaches et brouter l’herbe de nos prés. Il ne faut jamais avoir un raisonnement anthropomorphique vis-à-vis des animaux, en pensant qu’ils ont les mêmes besoins que nous.

Tout ceci incite à la modestie, à la curiosité, à un sens intuitif très fort de ce qui nous entoure. Finalement, malgré des progrès scientifiques énormes, on ne sait pas grand-chose de fondamental car la connaissance est infinie. Il faut certes être un peu cartésien, mais pas seulement, sauf à fabriquer un monstre mécanique que l’on pourrait finalement remplacer par un super calculateur.

Il y a un ordre du monde naturel, équilibre qu’il ne faut pas pousser à ses extrémités destructrices. S’il est envisageable, sinon probable, qu’un « Grand architecte » puisse exister, ce n’est certainement pas tel que les Hommes l’imaginent, avec beaucoup d’intolérance irrationnelle rigide. Il faut vivre en harmonie avec l’environnement naturel. A ce titre, l’écologie politique et les produits bios, sont pavés de bonnes intentions, mais hélas surtout le fruit d’un marketing politico-marchand, même si, bien évidemment, l’écologie fait partie intégrante de toute politique au sens de la gestion de la cité. Nul n’est donc besoin de créer un parti spécifique !

Soyons raisonnablement naturels le plus possible, restons modestes et tolérants. Tout le monde en tirera bénéfice.

« L’Homme n’est ni ange ni bête mais le malheur veut que qui veut faire l’ange fait la bête » Pascal.






 L’automne est impressionniste !

 Avec le confinement, il n’est pas simple de pouvoir apprécier la nature, avec le double « un », kilomètre et heure !! Cela étant, en cette période de chasse, même en toute liberté, il n’est pas toujours prudent d’aller à la billebaude dans les bois ! Et de toute façon, nul n’est besoin de parcourir des centaines de lieues, pour apprécier le kaléidoscope des lumières et couleurs infinies. C’est la saison la plus propice aux variations subtiles et rapides de lumières et tonalités, sur les tableaux naturels. En se dépêchant, et pour cause……, on risque fort d’aller un peu vite en besogne et de risquer, sinon gâcher, pas mal de clichés. Mais pour certains d’entre eux, avec ou sans post traitement photo, on se fond encore plus dans l’esprit, sinon le résultat, des peintres impressionnistes ! Essayez, quelle que soit votre boîte à images, et vous verrez !
















samedi 3 octobre 2020

 La sage résilience de la nature

 

Je m’étais étonné de voir l’un de mes deux hérissons se promener devant la maison, là où le caractère « jardin pavillonnaire », devant clôture sur rue, s’avère le moins hospitalier pour les animaux du jardin ! Quelques jours après, la réponse à mon interrogation est apparue, avec trois puis quatre petites boules de piquants gambadant sur la pelouse au couchant ! Maman hérisson avait choisi un très respectable et confortable Yucca tout proche, pour y installer, profondément et bien à l’abri, sa maison, la trace des passages en attestant ! Je n’avais d’abord vu que les petits, encore bien jeunes. J’ai été rassuré, quand j’ai constaté que maman hérisson surveillait toujours sa progéniture, en promenade et, plus spécialement l’un d’entre eux, alors que les autres se faisaient plus rares. Dans toute portée ou nichée, il y a toujours un costaud et, à l’autre bout, un timide et moins aguerri. Depuis lors, ils semblent s’être dispersés (visuellement), sauf un qui a élu ses quartiers derrière, la où le jardin naturel est plaisant et vivable, mais encore assez prêt de la maison. Cela étant, la proximité de la maison ne gène pas l’écureuil, dans ses promenades, en même temps que le hérisson. Ce petit hérisson, on l’a vu deux jours, en fin d’après-midi, ce qui est assez rare, l’animal ayant une activité nocturne. Bien que la règle soit de ne pas déranger les animaux du jardin, en cherchant à s’approcher d’eux (ils le font par eux-mêmes quand la curiosité et la confiance se conjuguent), il a bien fallu déroger, quand j’ai constaté la présence d’une énorme tique, sur le dos du petit hérisson. Le port de parasites fait partie de la vie du hérisson, mais cette grosse tique, sur un si petit, pouvait sans doute présenter un risque. Ayant l’habitude de les retirer sur chiens et chats, avec une pince spéciale,……j’ai osé !! J’ai maintenu doucement le petit, avec une main gantée, et de l’autre, j’ai réussi à glisser la pince entre les piquants, pour ne pas lui faire de mal. En deux minutes, j’ai pu ainsi le libérer, puis le laisser vaquer à ses occupations !! Toutes les photos ont été prises avec un zoom costaud (ne pas déranger les animaux), sauf la dernière, car l’ayant vu peu mobile et non caché, en soirée, je m’inquiétais et me suis donc approché encore. Les animaux ont sans doute un sixième sens car il m’a présenté une bien jolie expression, restituée par mon smartphone. Et agir avec discernement ne signifie pas appliquer systématiquement des principes, cependant essentiels. Nourrir un hérisson n’est pas judicieux, car il doit se débrouiller et ne pas devenir dépendant. Mais avant l’hibernation épuisante de l’hiver, l’aider à emmaganiser des réserves, cela lui donne de meilleures chances.

Dans mes petits travaux du jardin, je suis souvent accompagné par le Merle, très curieux et surtout par le Rouge Gorge qui porte bien son qualificatif de familier. Il nous scrute, s’approche, saute près de nous sur une branche, saute à nos pieds etc… On lui parle, il écoute tout comme un canari domestique en cage. Nul besoin de zoom pour tirer le portrait d’un Rouge Gorge, en prenant son temps ! La photo faite en janvier 2015, c’était un quasi-portrait et de près !

Un « jardin pavillonnaire » classique, que je nomme plutôt « jardin moquette » n’attire pas les animaux du jardin qu’ils jugent dangereux et hostile. Il n’y a rien pour eux d’intéressant, et aussi aucun abri de protection. C’est un décor végétal et parfois floral, qui peut avoir une allure harmonieuse, mais avec peu de vie. Il faut donc un peu des deux, un mélange de composition et de soin, et de fantaisie où la nature compose et s’exprime. Maintenir l’équilibre, entre le laisser aller et le jardin moquette, n’est pas facile et  donne beaucoup de travail, mais c’est une condition nécessaire pour accueillir de nombreuses espèces d’oiseaux, d’autres petits animaux utiles au jardin, des abeilles etc… et aussi les protéger en leur offrant un refuge, préservant ainsi leur espèce. La photo d’un couple de Chardonnerets, au sommet d’un épicéa, cet été, en est un exemple, alors que tout se raréfie.

 Plutôt que d’écologie, il vaut mieux avoir une vision globale de notre milieu naturel et de notre insertion, la meilleure possible dans ce milieu.  La politique signifie « gestion de la cité ». Notre milieu naturel fait partie intégrante de la gestion de la cité. Dédier un parti politique à l’écologie relève donc de visions conceptuelles de salon ! Je ne suis en aucun cas un écologiste ! Par construction d’esprit et philosophie, je suis sans doute plus proche des indiens d’Amérique voire des loups  ou des lynx !.......Ne soyons pas non plus doctrinaires en faisant de l’anthropomorphisme à tout crin. Un félin, par exemple, pourra être heureux ou malheureux, aussi bien dans un cirque, un parc animalier ou en liberté. Tout dépend de la façon dont il est traité, compris et ses besoins satisfaits, lesquels n’ont rien à voir avec les nôtres !! Si vous avez des chats, par exemple, vous comprenez parfaitement mon propos, sachant que chaque individu à son caractère propre etc….. Il en va de même pour la chasse, tristement vaine si c’est tuer pour tuer, utile dans un autre contexte d’équilibre naturel…..quand certains prédateurs utiles font défauts….etc……Tout est question d’équilibre et d’intelligence d’observation et donc aussi d’intuition…….comme les animaux remarquablement adaptés à leur milieu………………………..













mercredi 30 septembre 2020

 Variations ferroviaires picardes…..en 1983 !

 

Le Venise Simplon Orient Express (VSOE), Londres-Venise via Folkestone,  Boulogne et Paris Est, passe à pleine vitesse à Port le Grand, près d’Abbeville. Train lourd de luxueuses voitures lits et Pullman d’antan, il est tracté à 140 km/h par deux diesel 67400 en unités multiples.

Le train des « bains de mer », du dimanche, est ici photographié à son passage à Gouy Cahon, un soir d’été. Tracté par un diesel de moyenne puissance, à la vitesse tranquille de 80 km/h, sur cette voie unique secondaire, il est composé de voitures « grandes lignes » des années 60 (1ère classe OCEM face lisse, fourgon mixte seconde métallisé Sud Est et voitures Bruhat) !! Circulant entre Amiens et Le Tréport, via Abbeville, le matin, et en sens inverse le soir, les dimanches et jours de fêtes l’été, il était très apprécié. On le voit ici sur son trajet retour, avec beaucoup de monde à bord des 6 voitures!

La locomotive à vapeur, du train de la baie de Somme, est photographiée en gare de Saint-Valery. Le réseau et son matériel ont été sauvés par une association d’amateurs bénévoles, à une époque où la prospérité était loin de régner ici. C’est aussi à cette époque, qu’une voie neuve a été posée sur le quai, en prolongement de la gare, avec plaque de retournement pour les locomotives vapeur, action visionnaire, quand on connaît aujourd’hui l’immense succès de ce train. On embarque en effet sur le quai, idéalement positionné.

En dehors du très beau chemin de fer de la baie de Somme, il ne reste plus rien aujourd’hui, de ces curiosités et particularités ferroviaires diverses, du pays de baie de Somme. La ligne Abbeville Le Tréport est, quant à elle, désactivée………….

Les photos, scannées de diapositives anciennes, prises dans des conditions pas nécessairement très favorables, n’ont pas prétention de qualité mais simplement de témoignage du temps révolu.