dimanche 23 février 2020

Un printemps hâtif!

Le petit lutin roux du jardin court et grimpe joyeusement dans les épicéas, pour déguster ses noix et noisettes! Dans un climat bien trop doux, il n'a pas beaucoup sommeillé cet hiver, bien qu'il n'hiberne pas comme le hérisson etc....Parfois, on en vit un autre, brun cette fois! Mais récemment, deux écureuils roux ont fait la parade, signe que des petits seront au rendez-vous, dans quelques semaines, car l'écureuil est un animal solitaire. Mais le nid ne sera probablement pas au jardin, trop petit pour son espace vital! Tout comme lui, les fleurs entrent en scène très rapidement, trop rapidement sans doute, et il y en a déjà beaucoup! Elles rejoignent les survivantes de la saison passée, car on ne peut plus dire, comme d'antan, que telle espèce est la dernière fleur de la saison. Mais cela reste cependant a minima, comparativement à l'explosion des couleurs et lumières de l'ouverture du bal de la nouvelle saison!




























Les ciels!

C'est un spectacle magique, une féerie de lumières et tonalités changeantes! Ce n'est certes pas le cas à tout instant, mais que ce soit dans la journée ou le plus souvent au couchant, le ciel nous déroule sa majesté. C'est inopiné, voire déconcertant, car cela nous prend au dépourvu, aussi est-il important de disposer en permanence, de par soi, d'un "boîte à images", sophistiquée ou pas !!! Ce spectacle, on le découvre souvent en situation totalement inadaptée, en voiture ou dans un lieu peu en harmonie..... Tant pis! Sachons apprécier et restituer, au mieux ensuite, avec les moyens modernes!! Sachons prendre simplement ce que la nature nous offre! Les peintres impressionnistes, peintres d'extérieur, aimaient restituer toutes les variations de lumières, notamment Eugène Boudin, maître des ciels infinis. Par tous les temps, le plus souvent rigoureux, ils peignaient en attendant la nuance subtile. Il leur fallait donc une patience et une attention infinies, hélas incompatible avec notre siècle d'agitation et de complexités, finalement totalement vaines et inutiles!!!!!

Du Pays de Bray à la vallée de l'Epte puis de la Troesne!!!











Le Bois de Boulogne en 1965!

L'entrée du Bois de Boulogne, par le nouveau pont de Suresnes, ouvert en 1950, débouche directement sur le moulin de Longchamp (face au célèbre champ de courses de chevaux du même nom) et un ravissant petit lac, à proximité immédiate, sur la droite de la route. A gauche de la route, directement en contrebas, un autre lac autrefois bien fréquenté, a perdu de son intérêt depuis la construction du nouveau pont car très enclavé. On y trouvait encore, sur un petit bras de ce lac, un petit pont du tramway qui reliait la Porte Maillot à Suresnes "Le Val d'Or", par le bois et l'ancien pont de Suresnes! Les diapositives couleur" Agfa" (moulin et lac à droite de la route) accusent leur âge et résistent moins bien que les "Kodachrome", voire les "Ektachrome"! Cela leur donne finalement un petit charme suranné très poétique.











Les trains à Suresnes en 1965!

Sur la ligne Paris Versailles RD, la deuxième du réseau ferroviaire français, ouverte en 1839 et complétée par l'antenne de Saint Nom La Bretèche en 1884, l'activité est forte en cette année 1965, que ce soit en marchandises ou en voyageurs, également à Suresnes Puteaux marchandises, sur la ligne des Moulineaux, ouverte en 1889, et devenue "Tram Val de Seine"! Et cela roule comme une belle horloge suisse, pour l'agrément de tous! En hiver enneigé, malgré le rail électrique latéral qui donne parfois quelques soucis d'isolation, cela roule!! Ce n'est guère que lors des fortes précipitations neigeuses et vers la forêt de Marly, qu'il peut parfois y avoir quelques problèmes.