samedi 27 juin 2020


Le chant du cygne pour la photo !


L’annonce d’Olympus, de vendre son historique division photo, marque un tournant funeste et annonciateur d’autres disparitions. Certes, l’activité va continuer, mais sans doute très étriquée et limitée à l’Asie. D’autres vont suivre, car la montée en gamme des divers constructeurs, ne rencontre pas le succès escompté, du fait de prix très élevés.
Aujourd’hui, tous les smartphones produisent des clichés à minima acceptables, en donnant satisfaction aux amateurs de souvenirs de vacances et de famille, capturant des images rapides (à défaut de photos) qu’ils peuvent partager de suite. Certains sont même devenus très crédibles, y compris en limite de moyenne gamme. Avec Android 10, un processeur Snapdragon, un capteur Sony et l’application Gcam 7.3 des développeurs, vous obtenez des clichés de très bonne facture. Par contre, la multiplicité des capteurs pour macro, téléobjectif etc….reste un bricolage hasardeux, très inférieur à un appareil photo classique. Mais avec une RED très dynamique, tout va aller très vite dans ce secteur.
Face à cela, le marché de la photo est en panne d’innovations. Guy Michel Cogné, dont la disparition laisse un vide immense, l’avait souligné, il y a plusieurs années déjà. Cela se ressent, aussi d’ailleurs, sur la presse spécialisée, dont on sent bien qu’elle se cherche actuellement. Et que dire du Salon de la photo, en recherche de renouvellement. Outre son talent de plume, Guy Michel Cogné avait les intuitions et la vision d’avenir, et je ne vois plus rien de tel aujourd’hui.
Olympus fabrique d’excellents objectifs et de très bons appareils photos. C’est sérieux, soigné et robuste mais, outre un prix élevé, le caractère un peu vintage n’était-il pas aussi dans les esprits et le marketing ? Pour lutter contre une montée en gamme des autres, vers le full frame, le micro 4/3 très crédible, n’aurait-il pas dû plutôt se focaliser sur l’intelligence artificielle, à l’instar de ce que fait notamment (mais pas exclusivement) Google, sur ses smartphones, en lieu et place de boîtiers très hauts de gamme, en stratégie de niche fort décalée ? Deux autres pistes auraient pu consister à travailler sur l’autonomie des batteries, et aussi le partage rapide en ligne, comme les smartphones, tout en s’orientant également vers une gamme de prix plus accessibles.
Mais on ne peut pas refaire l’histoire. Adieu donc Olympus ….et si d’aventure il faut s’équiper, ce sera ailleurs ou pour ceux déjà équipés, vers l’occasion, tant qu’elle existe….. Un beau gâchis et des propos très contradictoires de la marque, ces deniers mois, rendant le communiqué de presse aussi peu crédible qu’alambiqué !



COMMUNIQUE :
Olympus Corporation ("Olympus") et Japan Industrial Partners, Inc. ("JIP") annoncent en ce jour, que les parties ont signé un protocole d'accord pour céder l'activité d'Olympus Imaging à une nouvelle société ("NewCo") et transférer ensuite ses actions à un fonds géré par JIP.
Après une vérification préalable et d'autres discussions et négociations, les parties viendront à signer un accord définitif pour la transaction d'ici le 30 septembre 2020.
Nous ferons rapidement d'autres annonces si des questions relatives à ce processus le nécessitent.
Depuis 1936, nombreux sont les produits et innovations créés par Olympus : l’Olympus Pen, l'appareil photo innovant à taille réduite ; le Zuiko Pearlcorder, le premier magnétophone à microcassettes ; et entre autres la série OM-D d'Olympus, l'appareil photo hybride à objectif interchangeable.
Ces dernières années, Olympus a mis en place des mesures pour faire face à un marché de la photo extrêmement difficile, en raison, entre autres de la rapide évolution des smartphones ; Olympus a amélioré son système de coûts en restructurant ses unités de production et en se concentrant sur les appareils hybrides à objectif interchangeable à haute valeur ajoutée. Malgré tous ces efforts, l'activité Imagerie d'Olympus a enregistré des pertes d'exploitation pendant 3 années consécutives, jusqu'à la fin de la dernière année fiscale.
Dans ces circonstances, Olympus considère qu'en se séparant du secteur Image et Son et en laissant JIP exploiter l'entreprise et son image de marque, la structure Photo pourrait devenir plus compacte, efficace et agile et c'est la manière la plus appropriée de réaliser une croissance viable et de continuer d'apporter les mêmes valeurs aux utilisateurs de nos produits ainsi qu'à nos employés travaillant dans le secteur de l'imagerie.
Olympus a donc décidé de signer un protocole d'accord pour la transaction.
JIP a fait ses preuves en matière d’acquisitions et de restructurations. Avec leur nouvelle entité, NewCo, ils utiliseront la technologie innovante et les produits uniques qui ont été développés au sein d'Olympus et qui permettront de retrouver la croissance de l'entreprise en apportant de meilleurs produits et services aux utilisateurs.
NewCo maintiendra les unités de recherche et développement et les unités de fabrication dans le cadre des réformes structurelles envisagées pour continuer à offrir des services de haute qualité et des produits fiables comme Olympus l’a toujours fait.
Nous sommes à votre écoute si vous avez des questions, soyez rassurés, comme dit précédemment, ce n’est pas la fin des appareils photo Olympus, vos appareils pourront toujours bénéficier de nos services et de nouveaux modèles continueront de voir le jour, l’organisation de l’entreprise prend simplement une nouvelle forme.






Le lutin du jardin !

L’écureuil est un animal solitaire, ayant besoin d’espace, entre 2 et 5 hectares ! Pourtant, notre lutin semble vivre ici, dans l’exiguïté d’environ 700 m2 nets de jardin. Les lieux sont en effet accueillants, avec une végétation variée, déjà appréciée par de multiples espèces d’oiseaux, avec notamment, plusieurs épicéas. Il peut donc se nourrir. Notre règle de vie est fort simple : on ne trouble pas les animaux qui doivent vivre leur vie. On les observe certes discrètement, mais sans s’approcher. Et si la proximité relative paisible est souhaitable, il est hors de question de susciter un excès de confiance, qui pourrait les mettre en danger, dans d’autres environnements. Lorsque la nuit est tombée, si j’entends puis aperçois le hérisson partir en chasse, je ne cherche pas à l’approcher. On peut évidemment les aider à vivre, comme récupérer un crapaud perdu dans le sous-sol, placer des gamelles d’eau, mettre quelques gâteries qui complètent la quête quotidienne de la pitance, surtout en hiver (notamment oiseaux), mais rien de plus. Les animaux semblent bien percevoir cela car ils font montre d’une certaine confiance et curiosité, qui autorisent ainsi de belles photos occasionnelles.
Notre écureuil ou plutôt les écureuils, restent cependant un mystère, du fait de leur présence du matin très tôt, jusqu’au soir. Sur l’une des photos, on remarque d’anciennes cicatrices, qui pourraient expliquer les besoins d’un refuge, avec assez peu de dangers. Mais il arrive aussi que deux écureuils soient présents (un couple ?), puis maintenant un plus petit qui, courant en jeu après les gros oiseaux, qu’il n’attrapera jamais, pourrait être un jeune ?  Ainsi donc, notre jardin refuge serait aussi fondateur de familles d’écureuils ????

(Photos Olympus zoom 75-300mm Zuiko).

















C’est l’été en Vexins!

Un achat rapide à Gisors, avec une locomotion pédestre, le 20 juin dernier, nous replonge dans l’atmosphère douce et  lumineuse des deux Vexins, au milieu des champs. Classique mais toujours aussi simplement beau.








Ciel de sorcier !

Le soir du 12 juin 2020, la nature nous a offert une vision digne des films de Harry Potter, avec des ciels tourmentés et inquiétants, aux lumières intenses, avec des variations antagonistes très rapides, transformant un environnement banal en paysage tourmenté à la Turner ! Les impressionnistes auraient sans doute adoré !