mercredi 11 juin 2025

L’essentiel en photo !

Comme en peinture, c’est la lumière ! Le bon moment à restituer ! Certes, « l’outillage » nous aide mais reste finalement secondaire.

Au nom d’une technophilie sans limite, qui confine d’ailleurs à l’oubli de l’essentiel de l’acte photographique, c’est la course à la complexité et à l’excellence, utiles ou pas, dans un marché hélas de niche, aux produits très onéreux. Le salon de la photo en est un bon exemple, où les enquêtes excluent les amateurs (ceux qui aiment), pour finalement offrir l’entrée gratuite, face à une fréquentation certes honorable mais au final assez limitée. Face à ce marketing axé sur la création du désir utile ou pas, comme en automobile, ou dans la grande distribution, il est préférable d’adopter une démarche raisonnable et intelligente, basée sur les seuls fondamentaux de la photo (et donc la simplicité d’usage pour se concentrer sur la composition) et les besoins nécessaires et suffisants de l’utilisateur.

Dans ce contexte et lassé par toutes les annonces tapageuses, contrastant avec un pays réel en profonde crise économique et sociale, je me suis finalement résolu à me passer de tout appareil photo. Je dois donc me débrouiller avec un vieux smartphone Xiaomi MiA3 avec ajout d’une apk de Gcam/Google Pixel d’un développeur connaisseur. Si un jour le temps et l’argent me tombent du ciel, le seul petit D-Lux 8 de Leica (et sa politique d’excellence) me suffira très largement, avec son très beau rendu des couleurs…..Toujours la lumière avant tout ! Monet, pour toutes les images, reste le maître éternel et universel ! 






vendredi 30 mai 2025

Aux confins des Vexin Normand et français, et du Pays de Bray....

Au milieu des champs, des espaces naturels oubliés du tumulte de la civilisation, où l'on rencontre, au détour d'un chemin, un goupil nommé Renard, surpris et interloqué par la présence d'un rare bipède! 







dimanche 16 mars 2025

La photo, pour moi, dorénavant, c’est……retour vers le futur !

Aujourd’hui, tous les appareils photos font de très belles images, quelle que soit la marque, et il n’y a plus de révolution majeure depuis bien des années ; on s’approche de la décennie !

D’un point de vue technique, chacun des processus, concourant à la formation de l’image, a fait l’objet, isolément, d’améliorations poussées à l’extrême (exemple, l’autofocus). L’appareil photo est donc devenu un monstre de technologie, au fonctionnement d’une très grande complexité. On peut même se demander s’il ne finira pas par choisir et prendre la photo, à la place du photographe, et c’est à peine « largement » exagéré !

D’un point de vue marketing, la concurrence est féroce, pour se démarquer du voisin, dans un contexte de réduction du marché, à presque peau de chagrin. De là se met en place la spirale infernale et mortifère de prix de plus en plus élevés, proportionnels à la décroissance du marché. On ne trouve plus rien de sérieux à moins de 1000€ et la facture totale minimale (boîtiers, objectifs, logiciels de traitement d’image, outil informatique puissant) se situe plutôt vers les 10.000€. Quasiment plus personne ne peut se le permettre ou ne veut dépenser autant, hormis les professionnels, bien évidemment, et quelques amateurs fortunés et compétents, dont c’est quasiment la raison de vivre !

En outre, que c’est lourd et encombrant, pour couvrir différents domaines de la photographie, et il est bien difficile d’avoir en permanence sous la main, tout cet équipement, pour ne pas manquer des clichés très intéressants. De toute façon, malgré tous les progrès techniques, il n’existe pas d’appareil photo totalement universel. Entre l’impression double page d’évènements sportifs ou de concert et la photo posée de nature ou de paysage, à très grand agrandissement, il faut choisir. Dans le premier cas, 24 millions de pixels suffisent largement, contre 50 millions de pixels dans l’autre, par exemple. On constate donc que ces nuances notables correspondent à des segments de marché professionnels et chaque marque présente donc certaines spécificités particulières, pour se démarquer.  Dans ce marché devenu très professionnel, la recherche et développement pèse de plus en plus lourd, pour un nombre d’unités vendues de plus en plus limité. Outre son coût, elle semble marquer le pas, concentrée sur des améliorations mais en panne d’imagination et de saut d’innovation.

On voit bien que ce marché n’est plus celui de l’amateur, même expérimenté et avisé (sauf enclins à la passion). Cet équipement complexe, difficile à choisir, avec toutes ces différentes fonctionnalités, dignes d’une navette spatiale, n’est plus le meilleur appareil photo, celui que l’on a toujours sur soi. Il occulte les bases de la création d’une belle image : composition et cadrage (sujet, fond, bords), lumières et couleurs, attention portée aux écarts de zones d’ombre et de forte lumière etc… Les photographes occasionnels, recherchant seulement des images fugitives de  souvenirs, sont encore plus éloignés de tous ces outils complexes.

Le salon de la photo, assez confidentiel en fréquentation, est devenu le salon de l’appareil photo des professionnels. Et d’ailleurs, il est assez cocasse de répondre au dernier questionnaire des organisateurs. A la première question posée, si vous répondez que vous êtes un amateur avisé, l’enquête est de suite achevée….Merci, circulez….Cela n’empêche nullement d’apprécier de très beaux matériels, aux résultats impeccables mais c’est un autre monde !

Bien que dénué de possibilités de réglages (sauf exception), le smartphone a donc remplacé l’appareil photo, en nombre d’unités vendues ! Dans ce domaine, la recherche et développement a fait des progrès considérables et avance à pas de géants, notamment dans le domaine des très petits capteurs et de la miniaturisation des objectifs. On ne peut pas tout faire avec un smartphone (ergonomie, réglages) et l’image reste en retrait, pour l’instant (mais cela dépend pour quoi faire !). Cela étant, le smartphone nous donnera souvent une image de suite très équilibrée, par exemple en paysage, même en conditions de lumière difficile, ce que ne fera directement pas toujours notre lourd équipement classique. Et pas mal de pros y ont recours, de temps en temps ! Il faut d’ailleurs se souvenir que l’équivalent d’une photo argentique, c’est sensiblement 12 millions de pixels, seulement ! Or, combien de remarquables photos de grands maîtres ont été effectuées…en argentique, à l’époque ? On peut donc faire de belles choses à 10 ou 12 millions de pixels !

Esthétiquement, faut-il toujours une image très piquée ? Les tableaux de Monet sont-ils très piqués ? Absurde ! Evidemment non ! Cependant, cela n’empêche pas d’apprécier des possibilités d’image de qualité, à la précision exceptionnelle, à condition d’un usage à bon escient.

Cet environnement pose évidemment la triste question de la pérennité d’une presse spécialisée et de chaînes internet de qualité. La récente disparition subite du « Monde de la Photo » constitue une alerte sérieuse, les abonnements ayant été perdus. Au moins pour cela, on attend que les grandes marques de la photo nous surprennent agréablement !

Comme beaucoup, j’en ai eu assez de cette surenchère complexe et onéreuse. Je ne dois pas être le seul car les prix des compacts experts flambent en occasion ! Les constructeurs semblent avoir compris ce retour au compact mais hélas, autour de 1000€ ce qui est une erreur.

Pour quatre sous, j’ai donc choisi un antique Panasonic Lumix Lx3 usagé de 2009 ! Une folie ? On verra ! Il était extrêmement bien noté dans la presse spécialisée sérieuse, sinon pointilleuse, lors de sa sortie. Pourquoi serait-il devenu mauvais ? Les toiles des impressionnistes seraient-elles dorénavant à oublier ? La remarquable « gare Saint-Lazare » de Sabine Weiss est-elle décotée ? Le Lumix Lx 3 est doté d’un excellent objectif, très lumineux, très homogène à toutes les ouvertures et toutes les focales. Le petit capteur lui permet d’être compact et sa faible amplitude évite les compromis. Les nouveaux Lumix, avec un plus grand capteur, ont un objectif plus imposant, présentant des faiblesses sur les bords de l’image ! Certes, le petit capteur est un inconvénient (recevant moins de lumière) mais l’objectif très lumineux est excellent, dès la pleine ouverture, et  compense en partie….Le vieux capteur CCD ne se débrouille en outre pas si mal, notamment pour restituer les couleurs (par exemple le rouge). Et puis, de toute façon, il faut surtout avoir en tête les limites de sa boîte à images ! Avec le Lx3, on photographiera donc en Raw et de préférences au maximum à 800 Isos ! On voit bien que la recherche et développement aurait avantage à travailler vers la miniaturisation des capteurs, associée à l’IA.

Photos réalisées avec le Lumix Lx 3









Photos réalisées avec le déjà « antique » smartphone Xiaomi Mi A3 + logiciel Pixel 4.






samedi 21 décembre 2024

Joyeux Noël !

Aujourd’hui, il est de bon ton, sous la férule de nos élégantes élites « woke », de faire table rase de tout, de tout brocarder, en tant que nouveaux démiurges autoproclamés.

En faisant fi de tout cela, pour ce que cela vaut, nous ne résisterons jamais au plaisir de vous souhaiter à tous un très joyeux Noël heureux et paisible.

(Enregistrements effectués avec des moyens très rudimentaires, sans correctifs, en une seule et unique prise, sans aucun exercice vocal usuel et il n’y aura aucun doute à ce sujet par des professionnels)

-          Berceuse de Brahms

-          White Christmas, version Elvis Presley










L’important, c’est de participer !

Rendons grâce au Baron Pierre de Coubertin pour son discours d’une grande sagesse et qui constitue l’essence même du sport, notamment de compétition.

Mais cette vérité n’est pas seulement valable en sport car elle peut se décliner dans de nombreux autres domaines (sauf peut-être…..en politique…….. !), notamment en musique ! Et ce n’est pas la cousine Céline de la Belle Province qui nous dira le contraire ! Car le sport et tous les arts sont des passions qui expliquent en grande partie la qualité des prestations atteintes.

Ici, c’est évidemment bien plus modeste, avec une pratique régulière nulle depuis les années collège et lycée, mais on aime !

(Enregistrements effectués avec des moyens très rudimentaires, sans correctifs, en une seule et unique prise, sans aucun exercice vocal usuel et il n’y aura aucun doute à ce sujet par des professionnels)

-          Hymne à l’amour, version Céline Dion jeux olympiques 2024 










mardi 19 novembre 2024

 Adieu à Eomund!

Notre "léopard sauvage"...dynamique mais débonnaire et fort civilisé, s'en est allé paisiblement, après une longue vie de chat heureux et agréable. Comme un sphynx invincible, il a tenu à apprécier la vie et ce qu'il aimait, jusqu'aux tout derniers jours. Il a su nous exprimer sa reconnaissance et son attachement.