Un 14 juillet en France, à la campagne!
A Trie-Château, au jardin!
A gisors, depuis la route du Bois de Villers, à 4km et bien évidemment au téléobjectif (pas évident).
Et même au-delà, simultanément (Etrépagny??)
Le 14 juillet, à 10h29, à l'heure, un ravitailleur et 4 rafales volent vers les Champs Elysées, au-dessus du plateau du Vexin (photo prise depuis Trie-Château village).
Mon parcours est très atypique car je suis retraité après validation de 44 années d'activité principalement dans le domaine du transport et de la logistique avec une forte connotation internationale. Pour y parvenir, j'ai effectué mes études supérieures en travaillant en parallèle (activités fort éclectiques), grâce à l'enseignement à distance et aux travaux dirigés du soir (ancien élève de René Rémond et Philippe Vigier à Paris X),
mardi 15 juillet 2014
mardi 8 juillet 2014
Claude Monet, une inspiration.
Quand on fait tout ce qu’il ne faut pas faire en
photographie, on obtient immanquablement une photo ratée ! En ce début
d’été, on perd sa concentration ! Pourtant, je n’ai pas supprimé la photo
ci-dessous car elle a un petit côté « impressionniste ».
Je me suis ensuite amusé à la retoucher dans un style
impressionniste avec le logiciel « Le Gimp ». Je n’aime pas du tout
ce côté très artificiel et sans nuance, qui confirme mon hostilité à toute
retouche autre que de recadrage et de développement de fichiers Raw.
En effet, comme en peinture, l’important c’est la
composition, les lignes et surtout la lumière (que toute retouche en photo dénaturera).
On n’invente rien car Claude Monet l’a dit bien avant et l’inspiration viendra
souvent sinon toujours de lui.
Son jardin de Giverny est inclassable selon les critères
communément admis. En dépit des
nombreuses lignes géométriques, il ne s’agit pas d’un jardin à la française. Au
premier regard, c’est un jardin organisé où foisonnent une infinité de fleurs
aux couleurs chatoyantes. Ce n’est donc
pas non plus un jardin naturel. Claude Monet l’a minutieusement conçu pour que
les compositions de couleurs et les points de vue s’harmonisent en fonction des
rythmes différenciés de floraison des fleurs tout au long de la saison
d’éclosion. Il s’agit là d’un travail d’orfèvre. Claude Monet disait de lui
qu’en dehors du jardinage et de la peinture, il ne savait rien faire mais quel
travail ! Cela étant, il savait aussi gérer un certain nombre d’aspects
matériels comme ses bateaux pour aller naviguer et peindre…
Son jardin d’eau n’est pas non plus un jardin anglais car il
est un mélange (au premier regard) de jardin naturel et de jardin très
organisé. Ce serait un peu le jardin idéal « au paradis » mais dans
un paradis à l’influence japonaise
assumée. La douceur du flou de la végétation associé aux nymphéas, reflets sur
l’eau et des harmonies florales, autour du plan d’eau, constitue une source
infinie d’inspirations picturales en peinture ou en photographie. On ne dirait
pas qu’il s’agit d’un jardin totalement artificiel élaboré par dérivation d’un
bras de l’Epte.
Claude Monet reste l’inspiration majeure en matière de jardinage
et d’art pictural et chacun fera ensuite en fonction des ses goûts et aussi de
ses moyens hélas souvent limités. Un autre très bel exemple à la visite très
recommandée, se situe à Saint-Paul dans l’Oise avec les jardins du peintre Van
Beek, post impressionniste. L’eau y est associée à des points de vue floraux
dans un ensemble de grande harmonie également inclassable.
Si l’on ne dispose que de moyens limités, on peut prendre le
parti d’un jardin naturel ou semi-naturel où la pelouse alterne avec des
arbres, fleurs sauvages ou de culture, en un ensemble où l’on ne fait que réguler et
discipliner un peu le foisonnement de la biodiversité (les fleurs et les
plantes, cela se déplace au gré des conditions
plus ou moins favorables !). Vous n’aurez pas l’ensemble
harmonieux et les points de vue de
Claude Monet mais une infinité de belles lumières sur compositions simples
comme la nature, de fleurs, papillons, abeilles, bourdons …..et oiseaux
multiples si vous savez aider ces derniers l’hiver. De toute façon, il n’y a
qu’un seul Claude Monet ! En tout état de cause, dans votre jardin, quel
qu’il soit, vous n’aurez pas le noir qui n’est pas une couleur comme le disait
Claude Monet et qui fit réagir son ami Clémenceau, lors de ses obsèques en 1926
et où le noir prédominait !
Photos prise avec :
-
Canon
1100D + objectif macro
-
Canon G7
-
Sigma DP2
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