Au bout du monde, le chemin des vaches (suite).
Le 23 novembre 2014, je m’étais promis d’explorer la partie
sud de ce beau chemin, après la période hivernale. Je n’ai finalement pu le
faire que le 11 mai 2015, jour où ma sœur, sans crier gare, a commencé à s’envoler
bien loin, ce qui donne à la lumière des sous-bois une tonalité bien particulière.
Cela commence par une très belle vue sur la tour « Jean-Jacques Rousseau »
de Trie, au milieu des champs de Colza, puis se termine à l’ombre des Templiers
à Gisors, dominant la très belle église cathédrale, avant une sympathique
rencontre avec « le meilleur ami de l’Homme » (s’il savait……. !)
au milieu d’un pré de bouton d’or. Mon contact avec les animaux est toujours
aisé. Après une très belle vue sur la vallée grasse, dans le bois, il est préférable de faire un détour par un chemin en arc
de cercle, à une bifurcation, afin d’éviter tout un parcours particulièrement boueux. Lors de ces promenades, on est un peu
attristé par le traitement réservé à la forêt, même si de très heureuses exceptions
existent. Contrairement aux idées reçues, l’Homme n’est pas au centre de tout
mais seulement un élément parmi les autres, dans la nature et l’oublier conduit à
de cruelles déconvenues. Par contre, si l’on fait preuve de sagesse, Dame Nature
s’en souvient et sait offrir infiniment de bienfaits.
Les photos ont toutes été réalisées au Sigma SD14.