Admirez, tout simplement !

Dans une époque robotisée où tout va toujours plus vite, on perd le sens de ce qui est simple et beau et la rééducation est difficile, sinon entravée par les contraintes. Quand on est pressé, on roule vite sans voir autre chose que le goudron bien peu esthétique ! Savoir chausser à nouveau ses gros souliers et cheminer à pied tranquillement, remet vite les choses en place, encore faut-il savoir non pas simplement voir mais aussi regarder. Vous découvrirez alors une infinité de perspectives constituant autant de belles œuvres picturales potentielles, si un peintre pose son chevalet. En recherchant les lignes, couleurs et lumières, vos découvrirez toute la richesse d’un paysage qui aurait pu vous sembler banal. Alors, au lieu de brûler du kérosène pour aller toujours plus loin vers la foule et les espaces minéraux, chaussez vos godasses !!!

Les quelques exemples bien simples et inopinés ci-dessous, en ce début d’hiver météorologique, ont été réalisé avec un Olympus EPM2 et un zoom Zuiko 14-42 mm f3,5 – 5,6.

Un hommage à Jean-Jacques ROUSSEAU

Jean-Jacques Rousseau séjourna à Trie-Château du 15 juin 1767 au 12 juin 1768, invité et protégé par le Prince de Conti car menacé de prise de corps. Il y écrivit  notamment le livre VI des Confessions.  Trie-Château constitue donc une étape très importante de la route Jean-Jacques Rousseau. Un hommage particulièrement solennel lui fut ainsi rendu en 1911, lors de l’inauguration de la Statue qui lui est consacrée, œuvre du sculpteur Greber.  Initialement située en façade de l’ancienne mairie (ancien auditoire de justice), cette sculpture fut déplacée à proximité de la porte fortifiée. Tous les éléments détaillés figurent dans les liens ci-dessous.

http://www.mairie-trie-chateau.fr/elements%20site/Hommage%20%E0%20Jean-Jacques%20ROUSSEAU.pdf

http://www.rousseau-2012.fr/fileadmin/rousseau_2012/pdf_evenements_rousseau/Jean-Jacques_Rousseau_%C3%A0_Trye.pdf

Récemment, le conseil municipal a pris la décision de déplacer à nouveau le monument, du fait d’un positionnement qui le mettait finalement peu en valeur à notre époque, un emplacement dans le parc du château devant être choisi à cet effet.

L’ancien emplacement est devenu un parking, certes nécessaire,  mais plutôt triste du fait de la disparition des massifs floraux, rendant ainsi la perspective de la porte fortifiée et des belles maisons avoisinantes beaucoup plus banale.

Le parc constitue effectivement un bon choix pour honorer la mémoire de notre philosophe. Un emplacement me semblerait fort adapté, à l’entrée du parc (près de l’église), à gauche de l’allée principale, faisant pendant à l’arbre de la liberté qui a été planté par la municipalité en 1989, lors du bicentenaire de la révolution.

La mise en valeur de cette sculpture ainsi que la rénovation et évocation historique de la chambre présumée de Jean-Jacques Rousseau (au 3^ème étage de la tour), déjà étudiée par la municipalité, il y a quelques années, ferait ainsi honneur au village et à son philosophe.

Les photos ci-dessous (archives et quelques unes de mes photos), évoquent les propos ci-dessus.

Tic ou Tac ??

On imaginait bien qu’il n’était pas bien loin ; on le devinait sans jamais le voir ! Les glands et noisettes étaient déplacés et croqués depuis pas mal de jours. On se posait donc beaucoup de questions ! Finalement, il fit son entrée en scène très spectaculaire le dimanche 27 novembre. Et ce fut un ballet fort scénique de notre écureuil vers les divers conifères, pour mettre de côté ses provisions, avant de grimper dans son épicéa, a priori d’élection, de redescendre, puis de remonter. Depuis pas mal de temps, nous y avions installé une maison d’écureuil, dans les règles de l’art. Certaines années, un écureuil fut aperçu mais de façon fugace et ponctuelle, en reconnaissance, dans le courant de l’automne. Mais cette fois et pendant une heure,  tout laissa à penser que nous avions enfin un locataire !! Espérons que cela durera et si nous ne savons pas si c’est Tic ou Tac, gageons qu’au printemps il y aura Tac ou Tic puis beaucoup d’animation avec les petits !! Avoir un jardin naturel (qui ne signifie certes pas en friche) apporte cet avantage d’une vie intense, en préservation de la nature, avec une trentaine d’espèces d’oiseaux, successivement dans l’année, un hérisson, un écureuil…et ce même en plein village. A priori, ce n’est pas désagréable pour les voisins qui doivent en outre se rassurer car je promets de ne pas introduire de Guépards, même si je les adore. Ma philosophie, finalement pas si éloignée de celle des indiens d’Amérique, n’ira pas jusque là ! Je les laisse chez Kid Bauer (au Parc Saint-Léger) qui les adore au moins autant que moi et où ils sont a priori fort bien !!

Les photos ont été rapidement réalisées, au travers de la fenêtre de cuisine, avec un Canon 100D et un zoom Canon 55-250mm f4 – 5,6. La plupart ont ensuite été recadrées pour bien vous présenter Tic ….ou Tac !!!

Le charme discret d’un petit bourg provincial

Si vous dites à un parisien que vous habitez à proximité de Chaumont en Vexin, il vous regardera sans doute avec étonnement sinon compassion ! J’ai ainsi le souvenir de la réaction d’un médecin anesthésiste il y a une quinzaine d’années ;  « joli port de mer » !!! A priori, on n’est pas loin de l’évocation de l’ancien bagne de Cayenne ! Pourtant, cette paisible cité est tout sauf une punition lointaine et recèle bien des surprises plaisantes, notamment un site et un patrimoine fort gracieux et intéressants.

Les photos ont été prises avec un Olympus EPM2 et un objectif Zuiko 14-42 f 35,5 – 5,6. Elles ont été cadrées et pour certaines (exceptionnellement) retouchées afin de souligner le caractère très poétique de cette petite cité, un soir de marché de Noël 2016.

Salut bois couronnés d’un reste de verdure….

Feuillages jaunissants sur les gazons épars…..Je suis d’un pas rêveur ce sentier solitaire….Ce soleil pâlissant dont la faible lueur perce à peine à mes pieds l’obscurité des bois………

L’automnne. Alphonse de Lamartine (1790 – 1869) poète romantique, participa à la révolution de 1848 et proclama la République.

C’est toujours un spectacle féerique, à la palette perpétuellement changeante, avec les lumières d’automne qui se terminent toujours par un magique crépuscule. Mais en cette période d’évolution du climat, il est étonnant d’associer les tonalités automnales à des petites marguerites ou à des coquelicots (en regardant bien sur deux photos). Il est vrai que dans les jardins, même les surfinias, plantes annuelles, renaissent au lieu de dépérir !

Clichés réalisés entre mi-octobre et mi-novembre, avec un Canon 100D (objectifs EF 28 mm f2,8 et EFS 55-250 mm f4 – 5,6 IS) et un Olympus Pen EPM2 (objectif Zuiko 44-42mm f3,5 – 5,6).