La dure vie du photographe
Dans son article intitulé « la dure vie du photographe »,
publié le 18 février 2017 sur le blog « Exposez vos photos », Nicolas
Poizot, auteur photographe, décrit les nécessaires conditions du succès et les
écueils à éviter pour percer, se faire un nom.
Cet article fort bien écrit et structuré, décrit une
situation difficile tout à fait réelle. Aujourd’hui, en effet, les Smartphones
ont fait tellement de progrès que presque tout le monde peut réaliser des photos
d’ambiance, avec les meilleurs d’entre eux, lesquels font d’ailleurs l’objet de
tests techniques sur le très sérieux DXO
mark.
Cette situation a également engendré une crise du marché de
l’appareil photo, avec comme conséquence, une hausse notable des appareils
reflex et hybrides sérieux.
En résumé, avec un bon smartphone (photos d’ambiance et de
rue) et un bon reflex (photos plus travaillées), on peut faire de très belles
photos assez facilement et, devant l’avalanche des images, il est bien difficile
de se distinguer.
La réflexion menée est donc très pertinente et se trouve
bien résumée dans la citation ci-dessous.
« Quand je dis travailler ses photos, cela va au-delà de
réaliser de belles images. Le photographe doit avoir une signature, une
démarche identifiable. Quelque chose qui le distingue des autres et surtout de
la grande masse des photographes qui font de belles images. Je vais peut-être
me faire huer mais la photographie a évolué depuis l’époque de l’instant
décisif. Une seule image ne suffit pas. Il faut un corpus d’images qui liées
entre elles définissent qui vous êtes en tant que photographe. »
Personnellement, je fais de la photo comme je le sens et d’une façon aussi peu coordonnée que possible. Sans être obsédé par le déclencheur, je suis toujours « en veille », en observant les plans, lumières, couleurs et mouvements. J’utilise également ce que j’ai sous la main pour photographier mais il peut aussi m’arriver de choisir un outil rustique, si je souhaite surtout une impression, au détriment du piqué et d’un rendu « chic » mais inexpressif. Dans les photos qui suivent (assortiment non exhaustif), vous trouverez ainsi de tout dans les thèmes, et les clichés proviennent d’un reflex Canon, d’un Olympus Pen, d’un compact « no name » de 2008, de photophones très basiques, de reflex argentiques (« scans » anciens et récents). Au final, je n’ai évidemment aucune prétention et seul un mécène gaspillant son argent pourrait m’acheter des tirages ! Restant amateur et donc inconnu de l’AGESSA, je n’ai pas la contrainte de vivre de cet art. On aura donc toute compréhension pour les professionnels qui doivent sans arrêt jongler entre art et marketing, un exercice vraiment bien difficile.