Chaumont en Vexin
Lumières de fin novembre.
Mon parcours est très atypique car je suis retraité après validation de 44 années d'activité principalement dans le domaine du transport et de la logistique avec une forte connotation internationale. Pour y parvenir, j'ai effectué mes études supérieures en travaillant en parallèle (activités fort éclectiques), grâce à l'enseignement à distance et aux travaux dirigés du soir (ancien élève de René Rémond et Philippe Vigier à Paris X),
Du charme des photos ratées……
Du refus de la ruineuse technicité à outrance…….
On ne peut que difficilement faire de bonnes photos, si les
bases techniques élémentaires ne sont pas connues, même en tout automatique,
car cela permet de comprendre comment l’appareil va capter l’image. A contrario,
se concentrer sur toutes les subtilités de l’électronique d’un appareil photo
ou sur les analyses optiques méticuleuses des objectifs, ne conduira jamais à
de belles images, même avec un très gros budget. Face à la débauche de
fonctionnalités, si complexes qu’elles en deviennent ingérables, et au budget nécessaire de plus en plus
considérable (plusieurs milliers d’Euros), on reste pantois. Certes, un certain
nombre de professionnels ou d’amateurs éclairés ont besoin de ces matériels
très pointus, notamment en photo animalière où, au-delà de l’œil et du talent,
il faut des équipements adaptés. Il en va de même pour la photo de studio etc…Mais
ce ne sont, au final, qu’une infime minorité de photographes. En outre, quand
je regarde certaines photos sensées exprimer des réalités de ce monde, un monde si
noir, je ne vois en fait qu’un capharnaüm de formes et de taches de couleurs ou
de dégradés tristes et agressifs. On se demande finalement si l’art ne dérive
pas parfois vers l’obscurité, sinon l’obscurantisme. Rechercher les plans, sous
belle lumière fugitive, reste l’essence même de la photographie. Et pour cela,
un simple 50mm sur un boitier basique mais bon, ou un bon smartphone, rendent
les services attendus. Avoir le coup d’œil, « la patte », cela vaut
bien plus qu’un lourd emprunt bancaire et…..un bien pesant et encombrant matériel !
Comment procédait la regrettée Sabine Weiss ? La démarche mentale et
esthétique est finalement très proche de celle des impressionnistes.
Evidemment, avec un équipement simple, certaines limites techniques, en plus de
notre maladresse…, nous font rater pas mal de photos mais finalement pas
tant que cela ! Si l’usage outrancier de Photoshop, hors correctifs nécessaires
en développement, s’avère condamnable, il devient passionnant, quand on essaie
de faire ressortir tout ce qu’il y a de poétique, dans une photo ratée, en
poussant très fort certains curseurs ! Alors, passionnons-nous avec de la
photo « Billebaude », à l’aide de boites à images simples.
Mes photographes préférés :
Sabine Weiss
Adrien Favre
Merryl Zawol
Felix Wesch
Odile Tambou
Dorota et Bruno Senechal…………non exhaustif……
Mon magazine préféré : « Image et Nature »
Ci-dessous des photos ratées………….