samedi 21 décembre 2024

Joyeux Noël !

Aujourd’hui, il est de bon ton, sous la férule de nos élégantes élites « woke », de faire table rase de tout, de tout brocarder, en tant que nouveaux démiurges autoproclamés.

En faisant fi de tout cela, pour ce que cela vaut, nous ne résisterons jamais au plaisir de vous souhaiter à tous un très joyeux Noël heureux et paisible.

(Enregistrements effectués avec des moyens très rudimentaires, sans correctifs, en une seule et unique prise, sans aucun exercice vocal usuel et il n’y aura aucun doute à ce sujet par des professionnels)

-          Berceuse de Brahms

-          White Christmas, version Elvis Presley










L’important, c’est de participer !

Rendons grâce au Baron Pierre de Coubertin pour son discours d’une grande sagesse et qui constitue l’essence même du sport, notamment de compétition.

Mais cette vérité n’est pas seulement valable en sport car elle peut se décliner dans de nombreux autres domaines (sauf peut-être…..en politique…….. !), notamment en musique ! Et ce n’est pas la cousine Céline de la Belle Province qui nous dira le contraire ! Car le sport et tous les arts sont des passions qui expliquent en grande partie la qualité des prestations atteintes.

Ici, c’est évidemment bien plus modeste, avec une pratique régulière nulle depuis les années collège et lycée, mais on aime !

(Enregistrements effectués avec des moyens très rudimentaires, sans correctifs, en une seule et unique prise, sans aucun exercice vocal usuel et il n’y aura aucun doute à ce sujet par des professionnels)

-          Hymne à l’amour, version Céline Dion jeux olympiques 2024 










mardi 19 novembre 2024

 Adieu à Eomund!

Notre "léopard sauvage"...dynamique mais débonnaire et fort civilisé, s'en est allé paisiblement, après une longue vie de chat heureux et agréable. Comme un sphynx invincible, il a tenu à apprécier la vie et ce qu'il aimait, jusqu'aux tout derniers jours. Il a su nous exprimer sa reconnaissance et son attachement.












Soleil d'automne!

Couchers de soleil sur le donjon et l'Eglise Saint Gervais Saint Protais de Gisors, en ces derniers jours d'heure d'été 2024 (Sigma Foveon).











dimanche 13 octobre 2024

Salon de la photo 2024

Pour la première fois, je n’y suis pas allé, retenu par quelques préoccupations. Je le regrette certes. Mais je ne suis pas persuadé que j’y aurais trouvé autre chose qu’une répétition de l’année dernière. Les expositions et présentations semblent similaires à du déjà vu et répété. Le déferlement d’outils techniques, de plus en plus élaborés (mais finalement sans innovations majeures), et à des prix de plus en plus astronomiques, réservés à une minorité, me laisse en effet un peu rêveur. L’appareil photo fait quasiment tout (quels utilisateurs connaissent et appliquent encore en conscience, les bases de la photo ?) mais reste d’un classicisme ancestral. Aujourd’hui, il n’y a quasiment plus aucun appareil réalisant de mauvaises photos. Chacun d’entre eux ne se distingue donc qu’à la marge, en fonction de son métier, du type spécifique de photos que l’on tire et aussi ….de son portemonnaie ! Face au smartphone envahissant et aussi particulièrement innovant, la rengaine reste toujours la différence de qualité des clichés, ce qui est tout à fait exact, bien qu’à l’œil nu, à distance normale, cela ne soit pas toujours aussi évident. Un récent article de Réponses Photo, comparant différents clichés, dans des conditions d’écarts de lumière, très difficiles et moyennement maîtrisés par de très bons appareils, présentait la plus équilibrée faite avec…un Iphone !

Par conséquent, on peut se contenter d’un article des « Numériques », résumant très bien les très bonnes nouveautés et d’une excellente vidéo de David Ken, photographe professionnel, lequel va droit à l’essentiel de ce qui peut intéresser divers photographes. Et ce qu’il présente est assez innovant, notamment le Leica Q3 et les Ricoh GRIII. On y trouve aussi un smartphone et, pour les « simples » amateurs, un excellent Sony APSC.

Mais tout ceci est fort coûteux, dans une année « économique et sociale » assez morose !

Entre deux tâches essentielles, je m’occupe donc de mon jardin refuge LPO (bien loin d’un » jardin moquette » « au carré » !) en faisant, quand cela me semble beau, des photos avec mes vieilles ou peu appréciées boîtes à images (toutes achetées d’occasion à très bon prix) dont voici les descriptifs « infamants » pour un « Photo Geek » :

-          Iphone 12 pour les photos d’ambiance, pour l’avoir toujours avec soi (80% de photos correctes)

-          Compact Panasonic Lumix TZ 70 pour les photos en Billebaude, sa qualité macro et son très long zoom (50% de photos correctes, développement RAW obligatoire)

-          Sigma Foveon SD14 pour son rendu des couleurs, avec 18-50 F2,5-4,5 ; 24-70 mm EX f2,8, 70-300mm f/4-5.6, Carl Zeiss Jena Pancolar 50 mm f/1.8 en M42 bague d’adaptation (90% de photos correctes, RAW impératif, maxi 100 voire 200 iso), le tout pour le tiers d’un simple boîtier amateur actuel…..

https://www.lesnumeriques.com/photo/ce-qu-il-faut-aller-voir-au-salon-de-la-photo-de-paris-2024-n227590.html

https://www.youtube.com/watch?v=6_YUY-VchQQ




dimanche 8 septembre 2024

Dieppe : une lumière vacillante mais vive, entre ciel, mer et campagne

Faire vivre une agglomération de 50.000 âmes, éloignée des grands centres économiques n’est pas une sinécure. Et même dans un environnement admirable, l’absence d’un très grand site de France, à l’instar de la baie de Somme -qui a fait sortir Saint Valery sur Somme d’un quasi-oubli et d’une certaine pauvreté-, il est très difficile d’assurer la prospérité et le renouveau urbain. Il faut donc faire des choix. On imagine que pendant de nombreuses années, ce n’est pas le patrimoine historique qui a été privilégié et cela se voit. L’activité tertiaire reste dominante mais l’économie locale conserve une dimension industrielle forte, avec des noms prestigieux comme Alpine, sans oublier les activités maritimes. Au niveau désenclavement, la suppression de la liaison ferroviaire directe (jugée peu attractive, du fait de l’absence totale d’entretien et de modernisation) constitue une faute impardonnable.

C’est une ville au passé prestigieux, qui connut d’intenses heures de prospérité et de gloire mais aussi des périodes sombres et dramatiques. Elle recèle un patrimoine architectural et de sites exceptionnel ! Ses lumières changeantes, aux couleurs pastelles infinies, ont enchanté les peintres impressionnistes. « Dieppe est un endroit admirable pour une peintre qui aime la vie, le mouvement, la couleur ». Camille Pissaro.

Quand on parcourt les rues, il se dégage l’impression d’une ville un peu triste, grise et poussiéreuse. Pourtant, après des décennies au fil de l’eau, un travail considérable été réalisé. Par exemple, le quai Henri IV, le quartier Saint-Jacques mettant si bien en valeur l’architecture typique dieppoise, la résurrection de la maison Miffant et l’église Saint-Rémy, attestent de superbes restaurations. Compte tenu de l’état initial menaçant presque ruine de cette dernière, on est agréablement stupéfait par l’immense travail artistique et de rénovation générale bu bâti accompli, et ce même s’il reste encore bien du travail. Par contre, l’état de l’église Saint-Jacques est inquiétant (chutes de pierres, chapelle Jean Ango en déshérence etc…). Dans une ville moyenne isolée, qui doit faire face à tant de sujets, comme un esquif dans la tempête, il n’est pas facile de parer à tout simultanément, surtout, quand à quelques centaines de mètres, on a la responsabilité de deux églises imposantes, joyaux du patrimoine ! En tout état de cause, même avec beaucoup d’argent qui tomberait du ciel, il ne serait pas sain de faire de Dieppe une ville musée, comme un sou neuf ! Car Dieppe reste avant tout un port avec ses activités diverses, lesquelles ne sont pas celles d’un salon de thé ! Il faudra un juste équilibre pour dynamiser le tourisme, apporteur de richesse, en sachant faire la différence ! Facile à dire !! Mais il est déjà fort plaisant d’y venir et d’y revenir !

(Photos ancien compact Lumix TZ70).























Prairie fleurie !

Après les labours, les semences, la croissance puis la récolte, voici de belles praires fleuries à Trie-Château, pour la joie des innombrables papillons et autres insectes et le repos de la terre. Cela rappelle l’assolement triennal ! A quand la vaine pâture ? Voire, à quand la liberté de circuler dans les bois et forêt ? A ce niveau, l’ancien régime était finalement bien plus libéral (sic) !