Impressions de flânerie campagnarde
En cette saison, toute randonnée dans nos pays du Vexin,
particulièrement vivifiante, s’effectue sous un régime de vents forts, d’averses,
d’éclaircies brèves, sur des chemins détrempés et glissants. Mais le spectacle
en vaut la peine. Il n’y a cependant là
rien d’extraordinaire à voir mais la simple beauté naturelle, celle qui se
trouve à nos pieds et autour de nous, faite de lignes, de formes, de couleurs
et de lumières variées et changeantes. Dans ce climat rude, on laisse le réflex
à la maison car, non seulement, on le mettrait en danger mais surtout on ne
répondrait pas aux canons de la mode, faite de photos ciselées au rasoir, très travaillées et quelquefois faussement originales. Or il n’y a rien de tout cela ici.
Je préfère donc m’amuser à capturer des images avec un téléphone portable
basique, déjà bien démodé et peu précis. De la sorte, on donne la priorité à la
simple sensation visuelle. Ce n’est plus de la photographie mais pas encore de
la peinture. Mais cela permet d’essayer d’imaginer comment Claude Monet aurait
vu ces paysages. Ces photos ne sont donc que de simples impressions colorées.
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