Variations sur la feuille d'automne
Et, à la fin, une rose fort résistante qui contredit Ronsard!!
Photos prises avec un Sigma DP2
Mon parcours est très atypique car je suis retraité après validation de 44 années d'activité principalement dans le domaine du transport et de la logistique avec une forte connotation internationale. Pour y parvenir, j'ai effectué mes études supérieures en travaillant en parallèle (activités fort éclectiques), grâce à l'enseignement à distance et aux travaux dirigés du soir (ancien élève de René Rémond et Philippe Vigier à Paris X),
dimanche 23 novembre 2014
Au bout du monde sur le chemin des vaches !
Il commence, en sa partie nord, à la sortie de Villers sur
Trie, dans la « vallée des boudins » et un calvaire en marque l’entrée.
Le chemin s’élève doucement dans les champs, avec un point de vue dégagé, jusqu’à……….un
portail car on en a « privatisé » quelques centaines de mètres !
Pour le retrouver plus loin, il faudra donc descendre plus bas, dans la « vallée
des boudins » , jusqu’au joli chemin du bois de l’Aunette qui conduit à la
ferme des Kroumirs. D’abord goudronné, il serpente au milieu des prés, avant de
pénétrer dans la très belle futaie du bois. Peu avant la ferme et la
bifurcation du chemin des vaches, il s’achève en chemin « rustique »
fort gadouilleux. C’est la pleine nature et la ferme se niche dans un vallon idyllique,
loin de toute civilisation. On y rejoint la partie nord du chemin des vaches
qui court en sous-bois, le long de ce vallon où paissent les animaux, jusqu’aux abords de Villers sur Trie et……….l’autre
portail qui entrave la promenade ! On se croirait revenu avec délice, au 18ème
ou au 19ème siècle, sans les bruits de notre civilisation ultra
matérialiste, si ce n’était la bâtisse de la ferme et ses engins modernes. Le
fermier s’inscrit parfaitement dans ce cadre bucolique, prenant le temps de
répondre avec le sourire, aux questions sur ses produits, sous son grand bonnet
de laine. Dans ce cadre isolé, les chiens eurent vite fait de sentir de loin un
« animal étranger » et vinrent à ma rencontre. Il a suffi que je leur
dise qu’ils étaient « des beaux
chiens » pour qu’ils reconnaissent en moi l’un des leurs, certes un peu bizarre,
et qu’ils cessent leurs aboiements ! Cet endroit serait le paradis si, à l’instar
du « Dormeur du val » de Rimbaud, il n’y avait eu la fusillade de
plusieurs résistants par les nazis en 1944 et dont une stèle rappelle la mémoire.
La partie sud du chemin des vaches se poursuit jusqu’aux
environs de Gisors et commence par un très beau chemin que nous n’explorerons
par prudence, qu’à la fin de l’hiver,
quand la chasse sera fermée. Quand on
voit certains panneaux, à différents endroits, « tir à balles », cela
incite à la prudence. En cette année du centenaire de la Grande Guerre, cela
désolerait les Poilus, eux qui souhaitaient seulement entendre le chant des oiseaux !
Les photos prises sur le chemin des vaches et dans la vallée
des boudins (voir également la fin de la page rêveries automnales avec un petit Canon G7), ont été
réalisées avec un simple Canon 1100D. Les « pros » me reprocheront les
cadrages, le bruit numérique, enfin tout ! Mais peu m’importe le carcan
des règles. Je préfère m’imaginer ce que Claude Monet aurait interprété de
telles lumières, couleurs et formes. Et puis, le bruit numérique, dans la brume
au couchant, c’est aussi un ensemble de taches de lumières et de couleurs !
mardi 11 novembre 2014
La tour « Jean-Jacques »
Quel que soit le
point de vue, vers la vallée de la Troesne
ou au fond de celle-ci, la tour « Jean-Jacques » s’offre à notre regard avec élégance et puissance,
vestige de l’ancienne place forte des français face aux normands mais aussi souvenir du Prince de Conti qui
hébergea généreusement Jean-Jacques Rousseau menacé de prise de corps pour ses
écrits, sans doute au dernier étage de
cette tour. Elle se positionne ainsi comme un phare des lumières dans le
paysage et, sans nul doute, l’esprit du philosophe veille toujours sur cette
vallée dont il appréciait les promenades. Nous espérons vivement que la chambre présumée
du philosophe quittera son état de déshérence actuelle, après une complète
restauration et une ouverture à la visite du public. Il y a également
suffisamment de place dans le château pour faire un petit musée.
Photos prise avec un Canon 1100D et un Canon G7
Comme Jean-Jacques Rousseau était aussi musicien, voici le
lien vers le Motet composé à Gomerfontaine.
https://www.youtube.com/watch?v=Wtue0kCCgQ0
mercredi 5 novembre 2014
Rêveries automnales
Là où le citadin pressé ne verra dans nos campagnes, qu’un
décor morne et ennuyeux, le
promeneur solitaire, cheminant à pas mesurés, s’émerveillera à chaque instant, des formes et des couleurs (enrichies
cette saison automnale, de fleurs qui ne veulent pas « s’endormir ») baignant
dans une lumière perpétuellement changeante. Dans un écrin naturel peu ou pas trop enlaidi
par l’Homme, les animaux domestiqués, encore relativement nombreux par chez
nous, vous salueront d’un regard de franche curiosité. Au détour d’un chemin, se dessinera souvent dans le paysage, l’image d’un patrimoine fort riche et aussi pittoresque
(on notera le don de Monsieur Mansard en 1884: la pendule de l’église de
Chambors). Et même un lotissement assez
récent livrera une impression poétique, dans
la brume automnale, à la nuit tombante, avec ses cheminées qui fument et qui
lui donnent un petit air de défunte République Démocratique Allemande dans les
années 80 !
Photos réalisées avec un Canon 1100D et un Sigma DP2; puis après les "petites fleurs", une petite série avec un Canon G7 (pour cheminer "léger") et dont le petit capteur s'accommode bien des lumières et tonalités impressionnistes du moment.
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