mardi 25 octobre 2016

Gisors, l’un des plus beaux détours de France ?

Assurément, même si la porte normande ne figure pas dans le guide du même nom. D’aucuns diront, il n’y a rien d’original dans ces images, c’est du déjà vu, la ville…on connaît ! Certes, ils auront sans doute raison mais on ne s’en lasse pas et c’est un signe évident de l’intérêt de cette belle cité, en dépit des tristes destructions de la dernière guerre. Il subsiste  en effet un très riche patrimoine et la ville conserve un fort caractère, avec des édifices d’architecture fort variée, pour autant qu’on saura lever les yeux, en ne se limitant pas aux vitrines du rez-de chaussée, déballage ordinaire de la société consumériste.  On pourrait encore augmenter son attrait, par exemple en repensant l’aménagement de l’ancienne place des carmélites, ensemble assez vide, en restaurant le Passage du Monarque, dans le cadre de la poursuite des travaux du château, en recherchant et soulignant les vestiges de vieilles demeures (portes cochères, bâtiments modifiés….), en corrigeant certaines erreurs de reconstruction (exemple rue de Paris avec une copie disgracieuse de bâtiments médiévaux, facilement rattrapable au demeurant) etc… Tout peut se discuter en soulignant combien tant de choses intéressantes ont déjà été faites.

Si l’on veut vraiment apprécier le charme d’une telle promenade, il vaut mieux cheminer au calme. En effet, le tohu bohu infernal d’une civilisation mécanique effrénée et épuisante, n’incite pas à la réflexion et à la sérénité.  Heureusement, il est facile de se rendre au centre de Gisors comme autrefois, depuis Trie-Château, sans rencontrer une voiture, hormis de rares riverains à l’approche de la cité, par un chemin de terre à travers champs, depuis la gare de Trie et jusqu’au nouveau giratoire de la future déviation, tout à côté du centre ville. Lors de cette randonnée, on bénéficie en outre de très belles échappées sur le château et l’église.


C’est tellement agréable qu’on est parti « sur les chemins » deux jours de suite, en ces jours splendides et si peu automnaux des 5 et 6 octobre 2016. On put juste constater une lumière différente d’un jour à l’autre (plus chaude le 5, plus douce le 6) que l’on pourra remarquer sur les photos, lesquelles ont été prises avec un petit Olympus Pen E-PM2 (zoom Zuiko 14-42mm) [qui ne démérite pas avec son capteur d’OMD E-M5] le premier jour et un Canon 100D (canon 28 mm f2,8 et zoom 55-250 mm f4 – 5,5) le deuxième jour. 






























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