Promenons nous dans les bois au printemps……

pendant que le loup n’est pas encore là ! De toute façon, s’il était revenu, on ne le verrait pas car il se cacherait très prudemment ! 

Le début du printemps est, avec l’automne,  la plus belle période pour apprécier la beauté simple de la nature. Tout d’abord, le sol se pare de blanc, comme s’il avait neigé, avec les Anémones sylvie , tandis que les arbres restent dépouillés, renforçant l’illusion d’un retour de l’hiver. Ensuite apparaissent les ficaires, les jacinthes sauvages, les lamiers, les Stellaires holostée,  etc…..sans oublier le pissenlit injustement méprisé avec sa jolie fleur jaunes citron. Les arbres se parent insensiblement de feuilles d’un beau vert tendre.

J’ai connu il y a longtemps, un très vieux Monsieur aussi aimable qu’érudit, et qui avait écrit un petit opuscule intitulé « Sons et couleurs ». Outre qu’il s’agit toujours de longueurs d’ondes, au niveau des sens, le lien est évident de Mozart à Monet. La forêt nous offre ainsi son concerto, ses variations et sa symphonie dans la forêt printanière aux lumières si changeantes.

Je ne souhaite plus préciser avec quel outil j’ai gardé le souvenir de ces visions fugaces. Consacrons nous à l’essentiel et non au matériel.