Noël au village!
Un peu de lumière à l'époque le plus sombre de l'année et dans une période pleine d'incertitude..........
Mon parcours est très atypique car je suis retraité après validation de 44 années d'activité principalement dans le domaine du transport et de la logistique avec une forte connotation internationale. Pour y parvenir, j'ai effectué mes études supérieures en travaillant en parallèle (activités fort éclectiques), grâce à l'enseignement à distance et aux travaux dirigés du soir (ancien élève de René Rémond et Philippe Vigier à Paris X),
Nature et culture
"Les arbres, les animaux, les rivières, chaque partie du monde, retient tout ce que l'on fait et tout ce que l'on dit, et même parfois ce que l'on rêve et que l'on pense".
Vieux sage
Amérindien gwich’in d’Alaska
Il faut savoir sentir intuitivement la nature, air, plantes et animaux, car cela nous replace à la bonne hauteur !
Contrairement à tout ce que l’on a pu enseigner, ou faire
croire, dans les différentes écoles de pensée ou religions, l’Homme n’est pas
au centre de tout mais seulement un élément parmi d’autres, dans la nature,
dans l’immensité de l’univers. En cela, je m’oppose totalement à Jean-Jacques
Rousseau, mais seulement sur ce point, néanmoins crucial. L’Homme est finalement
un mammifère comme les autres, sans plus. Doué de créativité et d’intelligence
conceptuelle, sachant faire beaucoup d’outils, il a des qualités que n’ont pas
les animaux lesquels, pour nombre d’entre eux, et réciproquement, ont des
qualités que nous n’avons pas. Par exemple, un chien dispose d’un odorat
exceptionnel qui pourrait apporter une aide considérable dans certains
diagnostics médicaux…….? il ne tue pas par plaisir, contrairement aux Hommes. Il
est indéfectiblement fidèle et très sensible, tout comme les félins si
pudiquement attachés à leur entourage humain ! etc…..
A ce titre, des décisions sous forme d’oukazes, telles que l’interdiction
des animaux sauvages dans les cirques, font montre d’un esprit de système
binaire qui méconnaît les différentes conditions et réalités de ces activités,
où l’on trouve certes le pire, mais aussi le meilleur. Faire le ménage ne
signifie pas niveler par le bas, dans une logique perdant/perdant, conduisant à
tuer les métiers du cirque. Beaucoup d’éducateurs félins et autres, adorent
leurs animaux qui le leur rendent bien, cf les images ci-dessous (Crédit Namayca
Bauer artiste, Parc animalier Saint Léger, photos issues de FaceBook). Si la tigresse
qui étreint Kid Bauer était mal traitée, d’un coup de patte elle l’éliminerait !
Le monde du cirque participe aussi, à sa manière, à la protection des espèces
animales. Il convenait donc de faire sérieusement le ménage, vis-à-vis de pratiques
très condamnables de marginaux sans scrupules, plutôt que d’interdire tout.
Hélas, quelques humanoïdes bobos écolos des beaux quartiers
et salons parisiens refont le monde en marchant sur la tête. !! Comme disait
Voltaire à Rousseau, invitons-les à boire le lait de nos vaches et brouter l’herbe
de nos prés. Il ne faut jamais avoir un raisonnement anthropomorphique vis-à-vis
des animaux, en pensant qu’ils ont les mêmes besoins que nous.
Tout ceci incite à la modestie, à la curiosité, à un sens
intuitif très fort de ce qui nous entoure. Finalement, malgré des progrès
scientifiques énormes, on ne sait pas grand-chose de fondamental car la
connaissance est infinie. Il faut certes être un peu cartésien, mais pas
seulement, sauf à fabriquer un monstre mécanique que l’on pourrait finalement
remplacer par un super calculateur.
Il y a un ordre du monde naturel, équilibre qu’il ne faut
pas pousser à ses extrémités destructrices. S’il est envisageable, sinon
probable, qu’un « Grand architecte » puisse exister, ce n’est
certainement pas tel que les Hommes l’imaginent, avec beaucoup d’intolérance
irrationnelle rigide. Il faut vivre en harmonie avec l’environnement naturel. A
ce titre, l’écologie politique et les produits bios, sont pavés de bonnes
intentions, mais hélas surtout le fruit d’un marketing politico-marchand, même
si, bien évidemment, l’écologie fait partie intégrante de toute politique au
sens de la gestion de la cité. Nul n’est donc besoin de créer un parti
spécifique !
Soyons raisonnablement naturels le plus possible, restons
modestes et tolérants. Tout le monde en tirera bénéfice.
« L’Homme n’est ni ange ni bête mais le malheur veut
que qui veut faire l’ange fait la bête » Pascal.
L’automne est impressionniste !
La sage résilience de la nature
Je m’étais étonné de voir l’un de
mes deux hérissons se promener devant la maison, là où le caractère « jardin
pavillonnaire », devant clôture sur rue, s’avère le moins hospitalier pour
les animaux du jardin ! Quelques jours après, la réponse à mon
interrogation est apparue, avec trois puis quatre petites boules de piquants
gambadant sur la pelouse au couchant ! Maman hérisson avait choisi un très
respectable et confortable Yucca tout proche, pour y installer, profondément et
bien à l’abri, sa maison, la trace des passages en attestant ! Je n’avais
d’abord vu que les petits, encore bien jeunes. J’ai été rassuré, quand j’ai
constaté que maman hérisson surveillait toujours sa progéniture, en promenade
et, plus spécialement l’un d’entre eux, alors que les autres se faisaient plus
rares. Dans toute portée ou nichée, il y a toujours un costaud et, à l’autre
bout, un timide et moins aguerri. Depuis lors, ils semblent s’être dispersés
(visuellement), sauf un qui a élu ses quartiers derrière, la où le jardin
naturel est plaisant et vivable, mais encore assez prêt de la maison. Cela
étant, la proximité de la maison ne gène pas l’écureuil, dans ses promenades,
en même temps que le hérisson. Ce petit hérisson, on l’a vu deux jours, en fin
d’après-midi, ce qui est assez rare, l’animal ayant une activité nocturne. Bien
que la règle soit de ne pas déranger les animaux du jardin, en cherchant à s’approcher
d’eux (ils le font par eux-mêmes quand la curiosité et la confiance se
conjuguent), il a bien fallu déroger, quand j’ai constaté la présence d’une énorme
tique, sur le dos du petit hérisson. Le port de parasites fait partie de la vie
du hérisson, mais cette grosse tique, sur un si petit, pouvait sans doute
présenter un risque. Ayant l’habitude de les retirer sur chiens et chats, avec
une pince spéciale,……j’ai osé !! J’ai maintenu doucement le petit, avec
une main gantée, et de l’autre, j’ai réussi à glisser la pince entre les piquants,
pour ne pas lui faire de mal. En deux minutes, j’ai pu ainsi le libérer, puis
le laisser vaquer à ses occupations !! Toutes les photos ont été prises avec
un zoom costaud (ne pas déranger les animaux), sauf la dernière, car l’ayant vu
peu mobile et non caché, en soirée, je m’inquiétais et me suis donc approché
encore. Les animaux ont sans doute un sixième sens car il m’a présenté une bien
jolie expression, restituée par mon smartphone. Et agir avec discernement ne
signifie pas appliquer systématiquement des principes, cependant essentiels.
Nourrir un hérisson n’est pas judicieux, car il doit se débrouiller et ne pas
devenir dépendant. Mais avant l’hibernation épuisante de l’hiver, l’aider à emmaganiser
des réserves, cela lui donne de meilleures chances.
Dans mes petits travaux du
jardin, je suis souvent accompagné par le Merle, très curieux et surtout par le
Rouge Gorge qui porte bien son qualificatif de familier. Il nous scrute, s’approche,
saute près de nous sur une branche, saute à nos pieds etc… On lui parle, il
écoute tout comme un canari domestique en cage. Nul besoin de zoom pour tirer
le portrait d’un Rouge Gorge, en prenant son temps ! La photo faite en
janvier 2015, c’était un quasi-portrait et de près !
Un « jardin pavillonnaire »
classique, que je nomme plutôt « jardin moquette » n’attire pas les
animaux du jardin qu’ils jugent dangereux et hostile. Il n’y a rien pour eux d’intéressant,
et aussi aucun abri de protection. C’est un décor végétal et parfois floral,
qui peut avoir une allure harmonieuse, mais avec peu de vie. Il faut donc un
peu des deux, un mélange de composition et de soin, et de fantaisie où la
nature compose et s’exprime. Maintenir l’équilibre, entre le laisser aller et
le jardin moquette, n’est pas facile et donne
beaucoup de travail, mais c’est une condition nécessaire pour accueillir de nombreuses
espèces d’oiseaux, d’autres petits animaux utiles au jardin, des abeilles etc…
et aussi les protéger en leur offrant un refuge, préservant ainsi leur espèce.
La photo d’un couple de Chardonnerets, au sommet d’un épicéa, cet été, en est
un exemple, alors que tout se raréfie.
Variations ferroviaires picardes…..en 1983 !
Le Venise Simplon Orient Express (VSOE), Londres-Venise via
Folkestone, Boulogne et Paris Est, passe à pleine vitesse à Port le Grand, près d’Abbeville. Train lourd de luxueuses
voitures lits et Pullman d’antan, il est tracté à 140 km/h par deux diesel 67400
en unités multiples.
Le train des « bains de mer », du dimanche, est
ici photographié à son passage à Gouy Cahon, un soir d’été. Tracté par un
diesel de moyenne puissance, à la vitesse tranquille de 80 km/h, sur cette voie
unique secondaire, il est composé de voitures « grandes lignes »
des années 60 (1ère classe OCEM face lisse, fourgon mixte seconde métallisé Sud
Est et voitures Bruhat) !! Circulant entre Amiens et Le Tréport, via
Abbeville, le matin, et en sens inverse le soir, les dimanches et jours de
fêtes l’été, il était très apprécié. On le voit ici sur son trajet retour, avec
beaucoup de monde à bord des 6 voitures!
La locomotive à vapeur, du train de la baie de Somme, est
photographiée en gare de Saint-Valery. Le réseau et son matériel ont été sauvés par une association d’amateurs bénévoles, à une époque où la prospérité était
loin de régner ici. C’est aussi à cette époque, qu’une voie neuve a été posée
sur le quai, en prolongement de la gare, avec plaque de retournement pour les
locomotives vapeur, action visionnaire, quand on connaît aujourd’hui l’immense
succès de ce train. On embarque en effet sur le quai, idéalement positionné.
En dehors du très beau chemin de fer de la baie de Somme, il
ne reste plus rien aujourd’hui, de ces curiosités et particularités
ferroviaires diverses, du pays de baie de Somme. La ligne Abbeville Le Tréport
est, quant à elle, désactivée………….
Les photos, scannées de diapositives anciennes, prises dans
des conditions pas nécessairement très favorables, n’ont pas prétention de
qualité mais simplement de témoignage du temps révolu.