dimanche 18 septembre 2016

En souvenir de Maurice de Vlaminck

Le clocher de l’église de La Madeleine, à Verneuil sur Avre, se dresse tel un géant de dentelles élégantes, phare de lumière régnant sur  la ville et la campagne environnante. Il domine de toute sa force, en la complétant, une église  à l’architecture particulièrement intéressante.

Maurice de Vlaminck  a peint un tableau intitulé « Beffroi de Verneuil sur Avre » et commenté ce monument :
« La tour de la Madeleine qui s’élève sur la place du Marché de Verneuil est l’expression d’un grand élan d’amour et de jeunesse. Pour ces choses du passé, l’humanité garde la même admiration et les mêmes regrets qu’une vieille femme peut avoir pour sa beauté disparue. Ceux qui ont fait surgir de terre cette énorme et gracieuse fleur de pierre possédaient une foi qu’on ne retrouvera plus ».

Maurice de Vlaminck était également écrivain et déclarait :
«  Je sais qu’écrire n’est pas mon métier. Je n’ai aucune prétention à la littérature…Ce qui me fait prendre la plume c’est un sentiment de révolte. Révolte contre la bêtise, la médiocrité, contre l’insensibilité et la cruauté de mon époque. »

En 1921, il écrivit :
« La guerre a été pour moi une grande leçon, elle a confirmé ce que je pensais déjà. Toute ma confiance dans la civilisation, la science, le progrès, le socialisme, tout s’est écroulé ! […] Je ne crois plus en rien. Je n’ai plus confiance qu’en moi        […] Je ne crois plus à l’Histoire ! »

Ces citations restent totalement valides et je les partage sans réserve. Elles sont extraites de l’excellent petit opuscule intitulé « Vlaminck en pays de Verneuil » disponible à l’Office de Tourisme de Verneuil !












Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire