mardi 24 janvier 2017

Quelques images d’hiver

En cette saison, la nature dort et il faut la laisser se reposer ! Cela se voit dans des paysages très épurés, ponctués de formes foisonnantes et tourmentées comme des fantômes, les arbres sans feuilles, accentuées par des lumières pastelles sinon blafardes, que seul un beau crépuscule peut réchauffer un peu. Hors période de neige, ce n’est pas la meilleure saison pour faire des photos. Cela étant, ces formes graphiques brutes ne manquent pas de charme, soulignées par le soleil d’hiver.


Soigneux de mes affaires, en période de grand gel,  je crains un peu pour mon matériel photo d’amateur, surtout les condensations liées aux changements brusques de milieu. Je n’ai donc pris sur moi qu’un petit et ancien compact sans marque  ainsi que mon petit Windowsphone, le plus catastrophique du marché des smartphones pour les photos ! C’est un peu comme si Claude Monet avait peint avec l’équivalent d’un rouleau de peintre en bâtiment (la comparaison s’arrêtant là !), une vraie provocation pour les vrais photographes qui vont hausser les épaules mais tant pis ! Les images étaient belles et je n’ai pas voulu les perdre dans un souvenir fugace. Les photos dans les bois proches de Villers sur Trie ont été prise avec le compact, la dernière dans les fossés du château de Gisors, avec le WIndowsphone. Une très légère correction d'exposition a été réalisée, sans plus.








dimanche 1 janvier 2017

Bonne année 2017 !


Les lumières changeantes d’hiver, fin 2016 et début 2017, plairaient assurément à Claude Monet. Elles nous font aussi penser à Alphonse de Lamartine et à Jean-Jacques Rousseau dont nous sommes fort proche. Elles évoquent tout à la fois la force immense de la nature et aussi toutes ses splendeurs romantiques ou sévères, voire intimes.  Très accessibles car vues de la fenêtre, elles incitent à la promenade intimiste, solitaire et discrète, à la façon d'un lynx, et curieuse de toutes choses végétales et animales. Les indiens d’Amérique vivaient dans une absolue pauvreté tout en disposant d’une richesse inestimable qu’ils révéraient, les grands espaces, jusqu’à l’arrivée du « visage pâle » et de sa « civilisation ».  Il est hélas loin le siècle des lumières et le rythme impressionnant des innovations scientifiques et technologiques est inversement proportionnel au degré de réflexion et au niveau de culture ("Science sans  conscience n'est que ruine de l'âme"). Ceci conforte certes les idées de Jean-Jacques Rousseau. Cela étant, les indiens d’Amérique n’étaient pas tous naturellement bon individuellement, tant s’en faut, ce qui nous distance fondamentalement du philosophe. A ce titre et hélas, ce n’est sans doute pas Martin Luther, dont on apprécie par ailleurs la force et la truculence, qui a raison mais plutôt Jean Calvin tant la nature humaine est souvent déroutante sinon décevante, contrairement aux animaux. Mon film préféré n’est-il pas « Danse avec les loups » ? C’est étonnant tout ce que peut inspirer le spectacle simple de la nature, à condition de prendre le temps de l’admirer. Je vous souhaite une bonne année, naturellement et en toute simplicité!

Photos réalisées avec un Canon 100D et un objectif Canon EFS 55-250 mm f4 - 5,6.