Bonne année 2017 !
Les lumières changeantes d’hiver, fin 2016 et début 2017,
plairaient assurément à Claude Monet. Elles nous font aussi penser à Alphonse
de Lamartine et à Jean-Jacques Rousseau dont nous sommes fort proche. Elles
évoquent tout à la fois la force immense de la nature et aussi toutes ses splendeurs
romantiques ou sévères, voire intimes. Très
accessibles car vues de la fenêtre, elles incitent à la promenade intimiste,
solitaire et discrète, à la façon d'un lynx, et curieuse de toutes choses végétales et
animales. Les indiens d’Amérique vivaient dans une absolue pauvreté tout en
disposant d’une richesse inestimable qu’ils révéraient, les grands espaces, jusqu’à l’arrivée du « visage pâle » et de sa « civilisation ». Il est hélas loin le siècle des lumières et
le rythme impressionnant des innovations scientifiques et technologiques est
inversement proportionnel au degré de réflexion et au niveau de culture ("Science sans conscience n'est que ruine de l'âme"). Ceci conforte
certes les idées de Jean-Jacques Rousseau. Cela étant, les indiens d’Amérique n’étaient
pas tous naturellement bon individuellement, tant s’en faut, ce qui nous distance
fondamentalement du philosophe. A ce titre et hélas, ce n’est sans doute pas Martin Luther, dont on apprécie par ailleurs la force et la truculence, qui a raison mais
plutôt Jean Calvin tant la nature humaine est souvent déroutante sinon décevante,
contrairement aux animaux. Mon film préféré n’est-il pas « Danse avec les
loups » ? C’est étonnant tout ce que peut inspirer le spectacle simple
de la nature, à condition de prendre le temps de l’admirer. Je vous souhaite une bonne année, naturellement et en toute simplicité!
Photos réalisées avec un Canon 100D et un objectif Canon EFS 55-250 mm f4 - 5,6.
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