En cheminant vers Paris et le salon de la photo………..
Que de scènes et de belles images, sur un parcours très habituel sinon banal !
Tout se réinvente pourtant sans cesse à l’infini, et la tentation d’immortaliser, de
composer est irrésistible, sans recherche du cliché du siècle. Et quel intérêt
cela pourrai-il avoir, eu égard à notre insignifiance, dans l’immense univers !!!
Noël se prépare de plus en plus tôt, dès le début novembre.
Il est vrai que cela fait tourner le business plus longtemps ! Pourtant,
les Galeries Lafayette font cette année machine arrière, contrairement au
Printemps. Mais il est vrai que le marché de ce magasin, élégant et huppé, s’est
déplacé vers une clientèle aisée asiatique ou moyen- orientale pour qui Noël
est sans signification, que ce soit par sa dimension religieuse ou sociologique
ancestrale, ou les deux (le froid, la neige, la période la plus sombre de l’année
mais aussi le renouveau proche de la nature, symbolisé par le sapin qui ne perd
pas ses aiguilles) ! « Business is business » et les jouets sont
partis au 6ème étage........
Au départ, on ne se lasse pas de la vision sur le village de
Trie, depuis la gare. Ensuite, l’élégance de la coupole des Galeries garde toute
son émotion. Les vitrines du Printemps et les décorations du Passage du havre nous
attirent de leurs lumières chatoyantes . Pour finir, on se dépêche d’immortaliser
un toujours magnifique coucher de soleil, sur les rives de la Seine, depuis le
Pont d’Argenteuil et….au travers des reflets des vitres du Transilien, opacifiées
par la crasse et qui ont nécessité un peu de corrections finales !!!! On
pense à chaque fois à Monet et aux impressionnistes qui adoraient ces lieux qui
ont tant changé depuis lors, et de façon peu favorable ! Sans nul doute,
leur palette les ferait néanmoins chanter à nouveau car quelle lumière aurait dit Monet !