jeudi 23 novembre 2023

 L’Intelligence Artificielle (IA) ou la nouvelle peur de l’An 1000…..

A chaque étape de l’Histoire de l’Humanité, les changements et évolutions engendrent interrogations et peurs, le futur apparaissant potentiellement dangereux.

Force est de constater que chaque progrès améliorant les conditions de vie, recèle sa contrepartie négative et menaçante. La révolution industrielle, à base d’extraction minière, nous a apporté pollution et misère sociale, rançon du niveau de vie sans commune mesure avec le passé etc…….

Tout confier aux machines comporte évidemment des risques majeurs dont le plus simple : la panne d’électricité. Les attaques cybernétiques conduisent aussi à une quasi-impossibilité d’assurer un service à l’ancienne, les dossiers physique « papier » ayant disparu.

 Avec l’intelligence artificielle, on franchit une nouvelle étape, avec le risque d’emballement décisionnel incontrôlable et ce d’autant plus que la machine travaille sur la base d’une expérience capitalisée sur une quantité énorme d’informations triées, classées, assemblées, organisées, synthétisées. En cas de pollution malveillante massive de données, le risque est patent. Et donc qui contrôlera et avec quelles limites et barrières ?

Mais finalement, fondamentalement, le défi n’est pas plus grand que lors du développement du nucléaire, originellement.

Cependant, on peut aussi y voir l’affolement de l’élite, notre nouvelle aristocratie, dont la suprématie vacille.

Depuis trente ans, l’éducation de notre société est focalisée (et même formatée) sur le « compter, classer, diviser ». Seuls les cerveaux classant et comptant à la vitesse de l’éclair, en « montant » et en « redescendant », ont de la valeur, à l’exclusion de tous les autres. Vous êtes un penseur, un intuitif, un artiste, un philosophe, vous êtes au mieux le « Tiers Etat », voire vous ne valez rien ; Bac maths ou rien ! Certes, de tels esprits brillants, d’une certaine facette (mais seulement une), ont été utiles, un temps, du fait des grandes avancées techniques. Mais cela a occulté toute la réflexion profonde de la pensée, indispensable à un développement mesuré de notre civilisation. En tout état de cause, un esprit, même puissant, a ses limites et ses erreurs, la machine, non ! Leur hégémonie s’achève donc, au profit du retour des penseurs et philosophes qui, seuls, ont la capacité de se projeter sur un monde en devenir, non pas comme une nouvelle aristocratie, mais avec ceux qui dominaient et dont la qualité de réflexion reste indispensable (du moins ceux qui ne sont pas « mono » compter, classer,; diviser).

Dans ce monde très mécanique, j’ai le souvenir d’un directeur adjoint de service faisant le reproche de ne pas être cartésien, la belle affaire ! Signe des temps, l’époque qui s’achève a vu nombre de chiens savants, courtisans de l’élite, n’ayant d’ailleurs jamais ni lu ni étudié Descartes, du fait d’une éducation finalement fort limitée ou mal digérée. Face à cette médiocrité, on pense aux réflexions de Jacques Chirac ou de Jean-Paul Belmondo, que la bienséance nous interdit de citer ! Espérons que le nouveau monde fera la synthèse des qualités différentes des forces de l’esprit, en sachant redevenir plus intuitif. Pour illustrer cela, je ne place qu’une seule photo, celle de mon « pote « Eomund », expression vivante de l’intuition !!



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