dimanche 27 janvier 2019


La subsistance

En période hivernale, il est bien utile d’aider nos petits amis à survivre à la mauvaise saison, surtout quand il neige et qu’il gèle. Il leur est en effet bien difficile de trouver à manger, à boire et de quoi prendre un bon bain pour assurer la thermorégulation ! Beaucoup d’oiseaux changent d’ailleurs de régime alimentaire en hiver, pour se maintenir en vie. Graines, tournesol, boules de graisse, eau tiède (pour ne pas geler) sont les bienvenus. Dès le printemps, au contraire, il faut les laisser se débrouiller et certains oiseaux, de granivores redeviennent insectivores.

Il faut les aider car l’’Homme leur a tout pris, en détruisant les espaces naturels (fossés haies ….où même l’hiver, on peut trouver refuge et à manger) et en les polluant avec des produits toxiques. Ils savent d’ailleurs très bien qui les aide, en ne se montrant pas si farouches que cela, notamment les intrépides mésanges bleues qui viennent à la mangeoire sitôt garnie !!

Tout ceci pose d’ailleurs un éminent problème, en ce qui a trait au positionnement de l’Homme sur terre. Il a su créer un environnement vivable pour lui, ce qui est bien, mais n’a pas su arrêter le balancier raisonnablement. Malheureusement, pour tous les êtres vivants, l’existence se déroule selon des séquences inexorables, simples et immuables : se nourrir, se protéger (du froid et des prédateurs), assurer sa descendance, jouer (jeux pour les enfants et aussi les animaux et loisirs pour l’Homme), le ludique n’ayant qu’une part limitée. L’hédonisme et le plaisir exponentiels sont une dangereuse vue de l’esprit. Chaque conquête scientifique et avantage obtenu provoquent,  en sens inverse, un élément négatif, exactement comme la loi de Newton en physique. A force de « coloniser » la terre au détriment du vivant, l’Homme va tout détruire et finalement s’autodétruire ! Or, à quel titre peut-il être dominant, prééminent ? A aucun car il n’est qu’un des éléments parmi d’autres et rien de plus. Et le vivant est sensible exactement comme l’Homme, contrairement aux allégations qui donnent bonne conscience. Les arguments religieux ne résistent pas plus à l’analyse car à celui qui me dira, c’est Dieu qui a dit, je lui répondrai que par définition, personne ne peut savoir et comprendre ce que pense Dieu, sinon à se considérer comme son égal, ce qui est absurde.

Mes photos d’oiseaux n’ont rien de remarquable, tant s’en faut. Pour apprécier des clichés absolument sublimes (connaissance du milieu, technique de prise de vue, beauté du rendu), je vous renvoie à ce que sont capables de produire Markus Varesvuo, Jari Peltomäki et Bence Maté (livre photographier les oiseaux chez Delachaux et Niestlé). Je n’ai ni l’expérience, ni le savoir faire, ni le matériel pour cela mais ce que j’ai est déjà convenable. Et mon poste d’observation….c’est derrière la vitre de la cuisine !!!.  Toutes les espèces présentes ne sont pas photographiées (notamment les mésanges à longue queue et les chardonnerets) car il n’est pas question de déranger les oiseaux. J’ai seulement cherché à restituer une ambiance hivernale, avec des attitudes et des expressions d’oiseaux qui attestent  de leurs réactions et même sentiments, dans un environnement qu’on a essayé de leur rendre le plus favorable possible.
































Autres visiteurs saisis le 13 février, un beau chardonneret bien heureux de se régaler de graines de tournesol et un joli petit verdier pas du tout craintif (un jeune ???? incroyable en février ????).




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