Réflexions sur l’Histoire
en cours – billets d’humeur !
L’arbre de la liberté, que j’ai planté avec les enfants des écoles en 1989, se situe sur la droite de cette photo. Après bientôt 230 ans d’une Histoire mouvementée et dramatique, dont la justification était le progrès des Hommes, on peut légitimement s’interroger aujourd'hui, en un mouvement d’humeur : « tout ça pour ça » ?!! A chaud et avec une lassitude grise et morne, comme ce temps d’hiver, outre ma publication ci-avant des 27 novembre et 8 décembre derniers, je me suis laissé, amer, à des réflexions à haute voix ci-dessous.
C'est l'affolement le plus total!! Pendant la
période récente d'embellie économique, aucune réforme structurelle de l'Etat et
ses multiples services souvent redondants et à l'efficacité plus que moyenne,
digne de ce nom, n'a été effectuée. On a juste repris la méthode ancestrale
mesquine et petite de la hausse de taxes à tous les étages, qui dure depuis 20
ans et en l'accélérant pour nourrir le tonneau sans fond ! Pourquoi ne pas dire
également que l'ISF existe toujours pour les fortunes de jouissance sans
investissement productif ? Il a un autre nom, certes maladroit, et c'est
tout. Le rétablir à l'ancienne, c'est générer du chômage en se privant de
nouvelles usines etc... Ramasser le pognon cela signifie aussi le laisser venir
librement pour qu'il crache de la richesse à partager et aussi imposable pour
notre bien!! Je me souviens d'un de mes Directeurs que j'admirais beaucoup, non
pas parce qu'il était polytechnicien, mais en raison de son intelligence
naturelle et de sa simplicité, et qui disait avec bonhomie, à quelque niveau
que l'on se trouve, il existe un pourcentage incompressible de
cons.......Hélas, la télévision nous a montrés le meilleur et le pire, en
costume ou en gilet!
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Même quand on ne parle pas
spécifiquement des gilets jaunes mais du comportement général, on reçoit des
réponses hors sujet se plaignant des violences policières. Voici ma réponse à titre
d'information. "En vous relisant plusieurs fois, votre réponse ne
correspond pas à ce que j’ai dit et que je reformule ! Depuis
de nombreuses années, beaucoup de nos compatriotes ne se préoccupent plus des
règles du vivre en commun et même s’assoient totalement sur les lois et règles édictée,…….en
toute impunité. Par exemple, le code de la route n’est quasiment plus appliqué
au risque de tuer etc….! Vous me parlez ici du mouvement des gilets jaunes et
de ses conséquences sur ses participants mais cela n’a rien à voir avec ce que
j’ai écrit. Moi aussi j’ai beaucoup de motifs de colère, comme vous sans doute
et il n’est un secret pour personne que je n’ai jamais fait confiance à notre
Président. Mais il ne me serait jamais venu à l’idée de bloquer des axes et
modes de transport, au risque de blesser et tuer car on ne s’improvise pas
professionnel dans ces métiers dangereux. Il ne me serait certainement pas venu
à l’idée de bloquer les gens qui bossent et de provoquer ainsi un chômage très
important et encore moins de saccager des petits commerces et de brûler les
voitures de gens simples comme nous et qui ne pourront pas tous en racheter une
! Quant à la dégradation de mémoriaux et monuments publics, c’est écœurant. Les
conséquences économiques vont être terribles surtout pour les plus faibles.
Plus personne ne voudra venir dépenser son argent en France et ce avant
longtemps. Ce que l’on a vu dans les villes n’a aucune justification.
Finalement, vous n’avez su que copier les bonnes vieilles méthodes des vieux
syndicats et partis politiques en défilant, en bloquant, avec toujours à la fin
les éternels violents d’où qu’ils viennent. Or, on peut trouver plein d’idées
légales pour vraiment attirer l’attention et se faire entendre, sachant que les
français sont très doués pour leur imagination débordante. Alors permettez- moi
de ne pas comprendre. Et, hélas, la violence appellera toujours la violence. Et
quand une guerre a commencé, elle se finit toujours dans la douleur. Voici
pourquoi je suis tout aussi pessimiste que très en colère.
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Les touristes et les investisseurs qui
apportent du boulot ne viendront plus en France! Quel gâchis quand on sait tout
ce que l'on aurait pu imaginer comme moyens d'actions pénibles seulement pour
ceux que l'on veut "solliciter"! Finalement comme les vieux syndicats
et partis politiques mais sans être capables de maîtriser les violents.
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Ma grand mère m’a appris qu’il fallait
tourner sept fois sa langue dans la bouche…..Ce président agit toujours en
décalage. Il est absent quand il serait nécessaire qu’il s’exprime et parle
quand il devrait au contraire observer et analyser. Comme tous ceux qui ne
connaissent pas la vraie vie et qui ne s’y sont jamais confrontés, il veut
toujours avoir le dernier mot et apparaît ainsi comme hautain et méprisant. Ce
manque de sens politique pourrait le perdre et ce quelles que soient la
justesse de ses analyses ou ses erreurs.
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Le grand débat
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Le grand débat
Les quatre thèmes proposés par le gouvernement font l’objet de fiches dont le
diagnostic et les enjeux sont très bien présentés et explicités, en espérant
qu’elles seront accessibles à tous. Les questions qui suivent, certes
intéressantes et pertinentes, ressemblent toutefois, dans leur forme, tantôt à
un questionnaire marketing, tantôt à un mini referendum. Dans certains cas, on
pose déjà la question des organisations institutionnelles. Tout ceci est
prématuré, que ce soit le cadrage des thèmes ou le questionnaire. On brûle un
peu les étapes car avant cela, il faut laisser librement s’exprimer les gens
sur leur vécu, leurs attentes, leurs craintes, leurs difficultés, leurs espoirs
etc….Et même des idées et sentiments parfois difficilement exprimés, seront
frappés au sceau du bon sens populaire. Savoir écouter toujours et toujours (ce
que les élites ont bien du mal à faire), pour bien comprendre et exercer son
esprit critique (c'est-à-dire la recherche du vrai en bon français), afin de
pouvoir en tirer des conclusions et actions. Parler d’organisation a priori et
avant toute chose, c’est se fourvoyer. C’est souvent ce qu’ont fait les
services et entreprises publiques, avec des résultats très mitigés, sous
l’impulsion de gens brillants, se rêvant souvent en capitaines d’industrie,
sans en encourir les risques, un peu comme un jeu d’école perpétuel. On n’en
est plus là aujourd’hui. En conclusion, ces quatre fiches sont riches et bien
construites, mais on les laisse de côté pour l’instant. Elles seront en effet très
largement enrichies, complétées, amodiées, par tout ce que tout un chacun
souhaite exprimer de ce qu’il a sur le cœur, ses espoirs et ses propres idées,
après analyse et synthèse qui promettent d’être très complexes, mais c’est le
prix à payer pour un pas de géant. Pour une fois, faisons confiance au génie de
« la Grande Nation » comme disent nos amis suisses !!!
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21 janvier 1793
La révolution française.
Certes velléitaire et avec des choix parfois maladroits,
Louis XVI contrairement à tout ce que l’on a pu lire, était un homme cultivé et
attentif aux autres, refusant notamment que les gardes suisses tirent sur la
foule (prévention que n’ont pas eu les futurs dirigeants, non seulement lors de
la Commune et notamment les sociaux démocrates alliés des versaillais, mais
pendant l’épouvantable épisode bien oublié des journées de juin 1848). Du roi Louis XVI, les
livres d'histoire ne retiennent souvent que son exécution, le 21 janvier 1793.
Pourtant, derrière l'image du souverain déchu par la Révolution, se cache un
homme que l'on connaît mal, un monarque réservé, enclin aux réformes, bon avec
son peuple et sa famille. Epris de
progrès scientifique, il s’intéressa au plus au point aux voyages de découverte
de Louis Antoine de Bougainvile et de Jean-François de la Pérouse, lequel ne
revint jamais, après les naufrages simultanés de « La boussole » et
de « l’astrolabe » sur une île de l’océan pacifique. Il créa également l’inspection générale des
carrières (qui existe toujours), évitant ainsi l’effondrement d’une partie de
Paris construit sur le gruyère des anciennes carrières, sous la direction d’un
homme remarquable, Charles-Axel Guillaumot, lequel ne bénéficie même pas d’un
nom de rue !! Le changement climatique (déjà mais dans l’autre sens) ne l’a
certes pas aidé avec plusieurs années d’un froid glacial l’hiver, de récoltes
maigres et de famines. La révolution française a certes décloisonné la société
et l’a mise en mouvement, mais au prix de près d’un siècle de séismes violents
(dont on ressent encore les soubresauts) ponctués de dictatures, d’insurrections,
de massacres, de guerres multiples, d’occupations étrangères. Que dire aussi du martyre de Louis XVII, petit garçon heureux de vivre et choyé par ses parents, le découpage en morceaux de la Princesse de Lamballe etc, etc....une ignominie que rien ne peut justifier. De première
puissance européenne au XVIIIème siècle, le France a vu son rang se dégrader
(pertes dues aux guerres, désordres). Mais au final, c’est l’Europe tout
entière qui s’est suicidée en 1914, avant de s’auto détruire en 1939 !
Paradoxalement, les deux périodes d’expansion économique remarquables, ont eu
lieu sous les règnes de Louis Philippe 1er et de Napoléon III !
Grand Débat
Grand Débat
J’ai ouvert la page GrandDébat, me suis inscrit puis
« cliqué » sur contribuer en ligne.
J’y ai trouvé le cadre strictement défini initialement (thèmes et
questionnaires), avec seulement à la fin une possibilité d’expression, sur « d’autres points » et dénommée
« déposez une proposition ».
Je n’y participerai donc pas. Les questions sont en effet très ciblées
sinon fermées et cela me rappelle les enquêtes de ma banque ou de ma compagnie
d’assurance etc…C’est souvent en dehors de nos préoccupations ou trop binaire.
Ensuite, à ce stade, je ne vois pas comment faire des propositions judicieuses
car c’est mettre la charrue avant les bœufs. Il faut d’abord exprimer ce que
l’on pense de la situation actuelle, les problèmes posé dans tel ou tel secteur,
puis en effectuer une analyse critique. C’est ensuite l’examen des ces éléments
qui permet de dégager des propositions et actions. Tirer tout et n’importe quoi
du chapeau a priori, au niveau de chaque individu, sans maîtriser l’ensemble
des données d’une question, est le meilleur moyen de se fourvoyer.
Nous sommes en train de changer d’époque et de perspective.
Le peuple en a l’intuition et le ressent bien comme souvent, sans en avoir
toujours une vision bien claire ni ordonnée, cela dépend. Si vous regardez la
chaîne LCI par exemple (non exhaustif), vous le percevez : on se trompe,
on voit clair, on se cherche. Si vous regardez BfM Business (au demeurant de
bonne qualité), vous vivez encore dans l’ancien monde productiviste et affairiste.
Je n’ai pas la réponse et me pose les questions comme presque tout le monde,
plus ou moins bien.
Par contre, je me souviens de ces séances de gens sérieux,
écoutant un brillant orateur jouant du micro, en maîtrisant les thèmes qu’il
s’est choisi, et pratiquant l’exercice factuel d’une écoute de façade. Cela n’a
en général débouché sur rien. Je suis par ailleurs lassé et indifférent aux
questionnaires marketing seulement valables pour vendre de la poudre à laver ou
du dentifrice.
Ce que j’ai de plus précieux c’est mon temps aussi vais-je
le garder pour moi. Je reste donc avec ma cuillère en bois serrée dans ma
bouche !
En ces jours à la
lumière terne et vacillante, aux images flous d’un brouillard grisâtre, il n’est
point de photo possible, en ce souvenant que pour Monet, le noir n’était pas une
couleur ! Voici donc ce que l’on voit, ne mériterait normalement pas de cliché, à l’image du temps présent. La seule note optimiste….et
colorée, c’est déjà l’apparition des futures feuilles de bouleau !!
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